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CONTENU

FOI et ISLAM

  1-Foi et Islam

  2-Préface

  3-Introduction

  4-Foi et Islam

  5-Principes de L'Islam

  6-Fondements de la foi

  7-Lettre de Chréréfundin Munir

  8-Allahu Teala existe, Il est Unique

  9-Les Séléphites

10-Soyons "Bon", Faisons Toujours Du Bien!

11-Glossaire


LETTRE de CHEREFUDDÎN MUNİRÎ
“rahima-hullahu taâlâ”

Chéréfuddin Ahmed bin Yahyâ Munîrî “rahmatullahi aleih”, l’un des grands savants islamiques, élevé en Inde, a écrit comme le suivant dans la dix-huitième lettre de son livre intitulé “Maktubat” en persan:

“La plupart des hommes se trompent de s’agir avec le doute et l’illusion. Certains de tels hommes disent. “Allâhu ta’âlâ n’a pas besoin de nos prières (ibadat). Nos prières ne sont pas utiles pour Lui. Les prières ou les désobéissances des hommes sont égaux devant Sa Grandeur. Ceux qui font les prières, souffrent de douleur en vain”. Dire de telles choses est erreur. Ceux qui disent cela n’ont pas de connaissances sur l’Islâm. Ils supposent que les prières sont utiles pour Allâhu ta’âlâ et elles ont été commandées pour cette raison. C’est imaginer l’impossible comme possible. La prière de chaque personne est utile seulement pour lui même. Allah (Le Très-Haut) déclare clairement dans le dix huitième âyat de soûra “Fâtır” que c’est comme cela. Quelqu’un qui a une telle pensée fausse est semblable à un malade auquel le médecin recommande la diète, mais il ne l’applique pas et dit que s’il ne la fera pas, cela ne sera pas un dommage pour le docteur. Il est juste de dire que cela n’aura pas un dommage pour le médecin.. Mais, c’est nuisible pour lui-même. Le docteur lui a recommandé la diète pour qu’il soit guéri et non pour que cela soit utile pour lui-même. S’il suit le conseil du médecin, il sera guéri. S’il ne le fait pas, il mourra. Le médecin n’en aura aucun dommage.

“Quelques autres de ceux qui ont des fauses pensées, ne font jamais la prière. Ils n’évitent pas des hâram (défendus), c’est à dire ils ne suivent pas l’Islâm. Ils disent: “Allah est Munificent et Miséricordieux. Il a une grande pitié pour Ses serviteurs humains. Son pardon est éternel. Il n’aura torturé personne”. Oui, leur première parole est vraie. Mais, la dernière est fausse. Ici le Satan les trompent. Il les trainent vers la désobéissance. Une personne raisonnable ne se laisse jamais tromper par le Satan. Comme Allâhu ta’âlâ est très Munificent et Miséricordieux. Il a de torture véhémente, violente. Nous voyons qu’Il fait vivre plusieurs hommes dans la pauvreté et l’embarras dans ce monde. IL fait vivre sans hésitation Ses innombrables serviteurs humains dans les tourments. Malgré qu’IL est Munificent et Pourvoyeur, IL ne donne pas un morceau de pain, si on n’entreprend pas les troubles d’agriculture. Bien qu’IL maintienne tous en vie, IL ne fait vivre celui qui ne mange, ne boit pas. IL ne guérit pas le malade qui ne prend pas de médicaments. Il a créé les causes pour tous les bienfaits mondains comme vivre, de ne pas être malade et avoir de biens, mais IL ne fait pas pitié à ceux qui ne sont pas attachés aux causes et IL les en a privé. C’est ainsi d’atteindre les bienfaits de l’autre monde. IL a fait le poison de l’infidélité et de l’ignorance qui tuent l’âme. Et la paresse rend l’âme malade. Si on ne prépare pas de médicaments pour ceux-ci, l’âme tombera malade, mourira. Le seul remède de l’ignorance et de l’infidélité est la connaissance, la science, la dextérité. Et le remède de la paresse est de pratiquer l’office de prière et toutes les prières. Si quelqu’un mange le poison et s’il dit “Allah est Miséricordieux. Il me protège du dommage de poison”, il tombera malade et il sera mort. Si quelqu’un qui est diarrée boit de l’huile de ricine [et si un diabétique mange du dessert et de pôtes à levains], sa maladie sera progressée. Suivre la sensualité, c’est à dire faire ce que les désirs sensuels veulent, rendra l’âme malade. S’il croit au détriment et au péché de suivre la sensualité et s’il le fait, cela ne tuera pas son coeur. S’il ne croit pas à son détriment, alors cela fera mourir son coeur. Parce que celui qui ne croit pas sera infidèle. Et l’infidélité est le poison de l’âme, du coeur.

“Un autre groupe des faux-pensants, fait le riyadat (mortification de sensualité) en souffrant de la faim. Ils veulent ainsi anéantir complètement les désirs de sensualité, de colère et d’amusement. Ils croient que l’Islâm commande l’anéantissement de ceux-ci. Quand ils voient que ces muavais désirs ne sont pas perdus, après avoir souffert longtemps de la faim, ils croient que l’Islâm a ordonné ce qui est impossible à faire. Ils disent: “On ne peut pas accomplir ce tel commandement de l’Islâm. L’homme ne peut pas de débarrasser des habitudes existées dans sa nature. S’efforcer à faire l’impossible, c’est sacrifier la vie en vain”. Ceux-ci pensent et agissent faussement. Surtout, leur prétention que l’Islâm a commandé ainsi est tout à fait une ignorance et bêtise. Parce que l’Islâm ne recommande pas l’anéantissement des attributs humains, de sensualité, de colère. Dire comme cela est une calomnie contre l’Islâm. S’il avait commandé ainsi, Hadrat Muhammed “aleihissalâm”, le maître de l’Islâm, n’aurait pas ces attributs. Tandis qu’il déclarait: “je suis un être humain. Comme tout le monde, moi aussi je me fâche”. De temps en temps, on voyait qu’il se fâchait. Allah, Le Très-Haut, loue dans le Coran, cent trente quatrième âyât de sourât-Al-i Imrân, “Ceux qui dominent leur rage”. Il ne loue pas ceux qui ne se mettent pas en colère. La prétention de quelqu’un à qui pense faussement que l’homme doit anéantir sa sensualité, est très erronée. Si quelqu’un perd sa sensualité, il devra la gagner de nouveau, en prenant des médicaments. La colère aussi est comme cela. L’homme protège ses enfants et sa femme avec son attribut de colère. Il lutte (fait le djihad) contre les ennemis de l’Islâm avec l’aide de cet attribut. C’est à l’effet de la sensualité que l’homme a eu des enfants, a été remémoré avec l’honneur et réputation après sa mort. Ceux-ci sont les choses aimées et louées par l’Islâm.

“L’Islâm commande d’utiliser la sensualité et la colère convenablement à la religion, non pas l’éradication de tous deux. Cela semble au fait qu’il est nécessaire le dressage d’un chien à chasse pour un chasseur et d’un cheval pour un cavalier pour en utiliser, non pas pour les tuer. C’est à dire, la sensualité ou la colère sont comme le chien du chasseur et le cheval du cavalier. Si ces deux n’existent pas, les bienfaits de l’autre monde ne peuvent pas être chassés. Mais, pour en utiliser, il faut profiter d’eux convenablement à l’Islâm, en les dressant. Si elles ne peuvent pas être dressées et si elles deviennent excessives et débordent la limite de l’Islâm, elles traîneront l’homme vers le malheur, la calamité. Faire le riyadat (mortification des sens) n’est pas pour anéantir ces deux attributs, mais il est pour dresser et les faire obéir à l’Islâm. Et c’est possible pour tous.

“Quant au quatrième groupe contenant ceux à qui pensent faussement, ils se trompent eux-mêmes. Ils disent: “Chaque chose est prédestinée de l’éternité. Avant qu’un enfant soit né, il est déterminé s’il sera “Sa’id” (pieux, respectuex à l’Islâm) ou “Châqî” (méhant, pécheur). Cela ne se change pas après. Pour cette raison, les prières auront beau se faire”. Quand Raçoûlullâh “sallallahu aleihi wa sallam” avait déclaré que le qadar (le destin) et le qadâ ne seront pas changés, et que tout a été prédestiné de l’éternité, Ashâb-ı kirâm (les Compagnons) avaient dit comme cela: “Laissons nous fier à l’éternelle prédestination et ne faisons de prière”. Alors, Raçoûlullâh “sallallahu aleihi wa sallam” leur avait declaré: “Faites vos prières! Il est facile de faire ce qui a été prédestiné de l’éternel pour chaque personne”. C’est à dire, ceux qui ont été déterminés comme sa’id de l’éternité feront ce que le pieux fait. On comprend d’ici le fait que l’obéissance de ceux qui ont été détirminés être sa’id de l’éternité et la désobéissance de ceux qui ont été prédestinés être châqi de l’éternité est comme les cas de ceux qui ont été prédestinés vivre en santé de l’éternité prennent le médicament ou la nourriture de ceux qui ont été prédestinés la mort de la maladie ne prennent pas de médicament ou de nourriture. Pour quelqu’un qui a la destinée de l’éternité de mourir de la faim ou de la maladie, il n’aura pas la destinée de prendre de médicament ou de nourriture. Pour quelqu’un à qui a été destinée la richesse, on ouvrira les voies de la richesse. Pour celui à qui a été prédestiné la mort à l’Est, les chemins qui vont à l’Ouest seront fermées. A ce que nous avons entendu, quand Hadrat Azrâil aleihissalâm (l’Archange) a visité Hadrat Suleiman aleihissalâm, a regardé attentivement un de ceux qui sont assis lâ. Cet homme-là avait peur d’un tel regard de l’Archange. Dès que Hadrat Azrâil est allé, l’homme a prié Hadrat Suleiman pour qu’il commande au vent et que le vent l’emmène à un pays occidental et qu’il soit libéré ainsi de Hadrat Azrâil. Quand Hadrat Azrâil est revenu, Hadrat Suleiman lui a demandé pourquoi il avait regardé sévèrement l’homme. Hadrat Azrâil a dit: “J’avais été commandé de prende, d’arracher la vie de cette personne dans une ville à l’Ouest dans une heure. Mais, quand je l’ai vu à côté de toi, je l’ai regardé avec étonnement. Quand je suis allé à l’Ouest, je l’ai vu et j’ai pris sa vie”. [Ce récit est écrit en détail dans la “Mesnévi” de Djelaluddîn-i Rûmi “rahima-hullahu taâlâ”[Djélaluddîn-i Rûmî est décédé en 672 [en 1273] à Konya.].] Comme on voit l’homme a eu peur de Hadrat Azrâil. Hadrat Suleiman lui a obéi. Et la prédestination éternelle a été réalisée avec l’intermédiaire de chaines des causes, des raisons. De même, quelqu’un qui a la prédestination éternelle qu’il sera Sa’id, aura la destinée d’avoir la foi, de corriger ses mauvaises habitudes par la voie de riyadat. Dans l’âyat cent vingt-cinquième de soura “An’am”, il est déclaré: “Quiconque Allâhu ta’âlâ veut guider, IL lui ouvre la poitrine à l’Islâm (à la Soumission).” A quelqu’un qui a été prédestiné de l’éternel à aller en Enfer, on donne la pensée de dire “il ne faut pas faire la prière. On a été prédestiné de l’éternel que si une personne sera sa’id ou châqi”. Il ne fait la prière en partant de cette pensée. Cette pensée et son non-accomplissement des prières montrent qu’un tel personnage est châqî (pecheur, malveillant) de l’éternel. Pareillement, à quelqu’un qui a la prédestinée de l’éternel d’être ignorant, on donne la pensée de dire: “Tout a été prédestiné de l’éternel. Quelqu’un qui a la prédestinée de l’éternel d’être ignorant, aura beau lire et apprendre”. Il n’étudie et n’apprend rien ainsi. Il reste ignorant. Si quelqu’un a la prédestinée de récolter abondamment, en cultivant la terre, il aura la destinée de cultiver son champs et de semer la grain. Le fait d’avoir la foi et de faire la prière de ceux qui ont été prédestinés sa’id de l’éternel et la désobéissance et l’infidélité de ceux qui ont été prédestinés châqi de l’éternel, est comme cela. Quelqu’un imbécile ne peut pas concevoir cela. Il dira: “Quelle relation y a-t-il de la foi et de la prière (ibadat) avec d’être sa’id de l’éternel et de l’infidélité, la désobéissance avec d’être chaqi? Il veut comprendre cette relation avec sa courte raison. Il travaille à comprendre tout avec l’intelligence propre à soi. Mais, la raison humaine est limitée. Il est bêtise, stupidité d’essayer de comprendre ce que la raison ne peut pas concevoir. On comprend que ceux qui pensent comme cela, sont stupides. Î’sâ aleihissalâm (Hadrat Jésus) a declaré: “Il n’était pas difficile pour moi de faire voir aux aveugles congénitaux et de ressusciter les morts. Mais je n’ai pas pu expliquer la vérité à l’idiot”. Allah (Le Très-Haut), avec Sa connaissance infinie et Sa Sagesse Divine, élève certaines de Ses créatures humaines au degré d’ange. Même, Il les rend plus hauts que les anges. Et il fait tomber certains dans le degré de chien, de cochon”. La traduction du dix-huitième lettre s’achève ici.

Il y a cent lettres dans le livre nommé “Maktubât” de Hadrat Chérefuddin Ahmed Yahyâ Munîrî. Ce livre est écrit en 741 de l’Hégire [en 1339] et il a été publié en 1329 de l’Hégire [en 1911], en Inde. Le manuscrit de ce livre se trouve dans la bibliothèque de Suleimanieh à Istanbul. Hadrat Chérefuddin Ahmed Yahyâ Munîrî, dans la soixante-seizième lettre, a écrit: “Sé’adet” (félicité, bonheur) signifie être au Paradis. “Chéqavet” (infortune, malheur) veut dire être à l’Enfer. Sé’adet et chéqavet sont comme deux trésors d’Allâhu ta’âlâ. La clé du premier trésor est l’obéissance et la prière. Celle du deuxième sont les péchés. Allâhu ta’âlâ a prédestiné de l’éternel que si une personne sera sa’id ou châqi. [Nous l’appelons la destinée.] A celui qui est sa’id de l’éternel, on donne la clé du bonheur dans le monde. Celui-ci obéit à Allâhu ta’âlâ. A celui qui est châqi de l’éternel on donne la clé du malheur dans le monde. Cet homme-là commet toujours le péché. Tout le monde peut comprendre s’il est un sa’id ou chaqi, en regardant la clé dans la main. Les savants religieux qui pensent à l’autre monde, comprennent tellement tout le monde s’il est sa’id ou châqi. Et l’homme de religion qui s’est livré à ce monde, ne peut pas savoir cela. Chaque honneur et chaque bonheur est d’obéir à Allâhu ta’âlâ. Et chaque trouble et chaque malheur proviennent de commettre le péché. Les troubles et les malheurs viennent à tout le monde par la voie du péché. La tranquillité et le calme proviennent de la voie d’obéissance. [C’est la Loi Divine. Personne ne peut changer cela. Il ne faut pas estimer comme le bonheur ce qui parait facile et doux à notre nafs (sensualité). Et il ne faut pas considérer comme le malheur ce qui paraît difficile et amerà notre nafs.] Une personne qui a passé sa vie en faisant la prière pendant des années dans la mosquée de “Masdjid al-Aqsâ” à Kuddus (Jérusalem), s’est si écroulée qu’elle n’avait pas pu se relever, parce qu’elle avait negligé une sedjdé (prosternation). Néanmoins, le chien d’Ashab-ı Khef, bien qu’il était sale, s’est si élevé, parce qu’il avait marché quelques pas derrière les sıddıqs (les croyants sincères). C’est très étonnant. Plusieurs hommes de science n’ont pas pu résoudre ce problème pendant des siècles. La raison humaine ne peut pas concevoir la raison cachée de cela. Allâhu ta’âlâ a dit à Hadrat Adam aleihissalâm de ne pas manger de blé, mais Il a voulu qu’il en mange. Il a commandé à Satan de se prosterner devant Hadrat Adam, mais Il n’a pas souhaité sa prosternation. Il a declaré que nous devrons Le trouver. Mais Il n’a pas créé l’atteinte. Les voyageurs de la voie divine n’ont pu dire qu’ils n’avaient jamais compris ce sujet. Donc, que pouvons nous dire? Allâhu ta’âlâ n’a pas besoin des croyances, des prières des gens. Leur infidélité et leurs péchés ne causent jamais de dommage de Lui. Il n’a jamais besoin de Ses créatures. Il a fait un moyen de connaissance pour la purification de l’obscurité, de l’infidiélité. Et il a fait l’ignorance comme un moyen de commettre le péché. La foi et l’obéissance proviennent de la science, de la connaissance. Le péché et l’infidélité résultent de l’ignorance. On ne doit pas perdre l’obéissance même si elle est très petite. Et on doit se garder du péché, même s’il paraît très insignifiant. Les savants islamiques ont déclaré que trois choses étaient les causes de trois choses. L’obéissance est la cause de consentement (Rıdâ) d’Allâhu ta’âlâ; commettre le péché est la cause de la colère (ghadab) d’Allâhu ta’âlâ; Avoir la foi est la cause d’être honorable et respectueux. Pour cela, il faut s’abstenir strictement de commettre même un petit péché. (La colère d’Allah, Le Tout Puissant) peut se trouver dans ce petit péché. Il faut estimer chaque croyant plus mieux que soi-même. Il pourrait être le serviteur humain tres aimé d’Allâhu ta’âlâ. La destinée de chaque personne, déterminée de l’éternel, ne peut jamais, être changée. S’IL veut, IL peut pardonner celui qui a commis toujours le péché et qui n’a jamais fait l’obéissance. Dans le trentième ayât de sourate Al Bakara, littéralement, quand les anges ont dit: “Seigneur! Pourquoi Tu désignes, Tu crées ceux qui mettront le désordre et répandront le sang sur la terre?” Allâhu ta’âlâ n’a pas dit “Ils ne feront pas la corruption.” IL a dit: “Je sais ceux que vous ne savez pas”. Il a dit: “Je rends dignes ceux qui ne sont pas à être dignes. Je rapproche ceux qui sont au loin. Je rends saints, aimés ceux qui sont vils. Vous les jugez avec leurs conduites. Mais je juge leur coeur. Vous estimez votre cas sans péché. Mais, il se réfugient sous ma Miséricorde. De même j’aime vos êtres sans péchés, de même j’aime pardonner leurs péchés. Vous ne pouvez pas savoir ce que je sais. Je fais les joindre à Ma grâce et Je les caresse tous avec Ma faveur éternelle”. La traduction faite de la soixante-seizième lettre s’achève ici.

Hadrat Chérefuddin Ahmed bin Yahyâ Munîrî “rahmatullahi taâlâ aleih” est mort en 782 de l’Hégire [en 1380]. Il a vécu dans la ville appelée Bihar en Inde. Son tombeau aussi est là. Munir est le nom de l’un des villages de la ville de Bihar. Sa biographie est écrite en détail dans le livre “Akhbâr-ul-akhyâr” de Chah Abdulhak Dahlavî (rahmatullahi taâlâ aleih). Ce livre écrit en persan a été publié en 1332 de l’Hégire [en 1914] à Diyobend en Inde et puis à Lahor en Pakistan. Ses livres intitulés “Irchâd-us-sâlihîn”, “Ma’din-ul-ma’ânî” et “Maktubât” sont très précieux. Gulâm-ı Alî Abdullah-ı Dahlavî (rahmetullahi taâlâ aleih), l’un de grands savants Ahl-i sunna[Abdullah Dehlewî est décédé en 1240 de l’Hégire [en 1824] à Delhi.], conseille dans la quatre-vingt dix-neuvième lettre de son livre de lire le livre “Maktubât” d’Ahmed bin Yahyâ Munîrî et communique qu’il est très efficace pour la purification de nafs.

 

ALLAHU TA’ÂLÂ EXISTE ET IL EST UNIQUE. LES ETRES, HORS DE LUI, N’EXISTAIENT PAS. ILS REDEVIENDRONT INEXISTANTS.

Nous rendons compte de l’existence des êtres qui nous entourent grâce à nos organes des “sens”. Les choses qui produisent un effet sur nos organes des sens sont appelés “êtres”. Les effets exercés par les êtres sur nos organes des “cinq sens”, sont appelés “propriété” ou “attribut”. Les êtres se différencient les uns des autres par leurs propriétés. La lumière, le son, l’eau, l’air, le verre sont chacun des “êtres”, c’est à dire “une entité existante”. On appelle “substance” ou “matière” les êtres qui ont un poids, un volume et qui occupent une place dans le vide. L’air, l’eau, la pierre sont, chacun ou chacune, séparément une matière. Tandis que la lumière, le son ne sont pas “matière”. Car la lumière et le son n’occupent pas de place dans le vide et n’ont pas de poids (ne pèsent pas). Tout être porte en soi, possède une “Energie” c’est à dire “une puissance, une force”. Cela veut dire qu’il peut déployer une activité, faire un travail. Toute matière peut se présenter sous trois états, solide, liquide, gazeux qui se trouvent à l’état liquide ou gazeux prennent la forme de récipient qu’ils occupent. On appelle “corps” la matière qui a pris forme. Les matières se trouvent toujours à l’état “corps”. Par exemple la clé, l’aiguille, la pincette, la pelle, le clou, sont des corps differents, c’est à dire leurs formes sont différentes. Mais tous sont en fer. Les corps se divisent en deux: les corps simples et les corps composés.

Dans tout corps, il y a constamment des transformations qui ont lieu. Par exemple le corps change de place en se mouvant; devient plus grand, plus petit; il change de couleur; s’il est vivant, il tombe malade, il meurt. Ces transformations s’appellent “fait”, “évènement” ou “phénomène”. Quand un phénomène se produit, si la structure de la matière ne s’altère pas, ne se modifie pas, il est appelé “Phènomène physique”. Lorsqu’un papier se déchire cela est un fait physique. Pour qu’un fait, un évènement physique se produise dans une matière, il faut qu’une force influe sur cette matière. Les phénomènes qui provoquent un changement de structure de la matière, qui modifient sa nature s’appellent “Phénomène chimique”. Lorsqu’un papier se réduit en cendres cela est un fait chimique. Pour qu’un phénomène chimique se produise il faut qu’une matière agisse sur l’autre. Lorsque deux ou plus grand nombre de matières agissent l’une sur l’autre et qu’en aucune d’elles, il y a un phénomène chimique qui s’opère, cela est appelé “Réaction Chimique”.

Le phénomène de la réaction chimique des matières s’opère au moyen des plus petites particules de la matière appelées “Atomes” ou “jawhar-ul-ferd”. Tout corps est fait d’atomes. Les structures des atomes se ressemblent mais leurs dimensions et leurs poids sont différents. C’est pourquoi, aujourd’hui nous connaissons cent cinq sortes d’atomes. Même le plus grand atome est petit au point de ne point pouvoir être vu avec le plus puissant microscope. L’assemblage des atomes donne naissance au “Corps simple” ou “Elément”. Comme il y a cent cinq corps simples, il y a cent cinq sortes d’atomes. Le fer, le souffre, le mercure, le gaz oxygénique, le carbone sont des éléments. Par l’assemblage d’atomes différents se produit le “Corps composé”. Il y a des centaines de milliers de corps composé. L’eau, l’alcool, le sel, le chaux, sont des corps composés. Les corps composés se produisent par la réunion de deux ou de plus de deux corps composés. La réunion des corps simples s’opère par la réunion de leurs atomes.

Tous les corps, par exemple les montagnes, les mers, toutes sortes de plantes et d’animaux, se produisent par cent cinq éléments. La pierre à bâtir, la pierre structurale de tout corps animé ou inanimé proivent toujours de ces cent cinq éléments. Tous les corps se produisent par la réunion des atomes de l’un ou de plusieurs de ces cent cinq éléments. L’air, la terre, l’eau, la chaleur, la lumière, l’électiricité et les microbes provoquent la fragmentation ou la décomposition ou la réunion des corps composés. Aucune transformation ne peut survenir sans raison. Dans ces transformations les éléments c’est à dire les pierres structurales de ces êtres changent de place ou passent à l’état libre en se détachant d’un corps. Nous constatons que les corps disparaissent. La disparition d’un mort dans sa tombe s’opère sous forme de la naissance d’un corps, par exemple la disparition du corps d’un des nouveaux corps tels que l’eau, le gaz et des matières du sol. Dans une transformation nous ne nous rendons pas compte de la prise de corps des matières nouvelles si celles-ci ne produisent pas un effet sur nos sens. Par suite nous disons que la précente matière a disparu. Disparaître veut dire changer de forme.

Nous voyons aussi que les formes de chacun de cent cinq éléments se transforment et que dans tout élément se passent des phénomènes physiques et chimiques. Lorsque tout élément se joint à la structure d’un composé et passe à l’état d’ion c’est à dire que ses atomes font des échanges d’électrons, c’est à dire, ses atomes donnent ou prennent des eléctrons. Tellement, les différentes particularités physiques ou chimiques de cet élément changent. Les atomes de chaque élément se composent d’un noyau et de plus petits morceaux appelés “Electrons” dans les différentes quantitiés. Le noyau est au milieu de l’atome. Les noyaux de tous les atomes, sauf l’hydrogène, sont faits des granules appelés “Protons” et “Neutrons”. Les protons sont chargés d’électricité positive. Les neutrons ne contiennent pas la charge d’électricité. Les électrons sont des granules d’électricité négative et ils tournent autour du noyau. Comme les électrons tournent toujours dans leurs orbites, ils changent aussi d’orbite.

On remarque qu’il y a des transformations, des morcellements dans les noyaux d’atomes par la présence des élèments nommés “Radioactifs”. Il a été établi que dans ce morcellement des noyaux, un élément se transforme en un autre élément et que les matièrs disparaissent et se transforment en “énergie”. Cette transformation a été calculée par Einstein[Einstein, physicien juif est mort en 1375 [en 1955].]. Donc, tout comme dans les corps, les éléments aussi se transforment continuellement et passent d’un état à l’autre. Toute matière animée ou inanimée est en train de se transformer, c’est à dire l’ancienne matière disparaît et une nouvelle matière apparaît (devient existante). Tout être vivant (toute plante, tout animal) existant aujourd’hui, n’existait pas avant. Il y avait d’autres êtres vivants. Et, dans un certain temps à venir, aucun des êtres vivants actuellement présents n’existeront pas, d’autres êtres vivants existeront. Il en est de même pour tous les êtres inanimés. Tout être animé ou inanimé, par exemple le fer qui est un élément ou bien la pierre qui est l’amalgame de plusieurs corps, l’os, toutes les matières toutes les molècules changent continuellement, c’est à dire, les anciennes disparaissent et d’autres viennent exister. Si les propriétés de la matière existante ressemblent à celles de la matière disparue, on croit que la matière existe toujours et on ne peut pas comprendre ce changement. C’est comme au cinéma où les spectateurs ne pouvant saisir que sur le film, à tout moment d’autres images se présentent et disparaissent devant l’objectif, croient toujours que c’est même image qui se meut sur l’écran. Quand le papier a brûlé; étant donné que nous comprenons ce changement, nous disons le papier a disparu, la cendre est devenue existante. Quand la glace a fondu, nous disons que la glace a disparu, l’eau est devenue existante. La connaissance moderne de la matière est longuement et largement traitée dans notre livre intitulé “Seâdet-i ébédiyyé”.

Au commencement du livre intitulé “Cherh-i akâid” il est dit: “comme tous les êtres sont les symbôles de l’Existence d’Allah, comme tous les êtres sont la preuve de l’Existence d’Allah, Le Très-Haut, on appelle l’ “Univers”, l’ensemble de toutes les créatures. On appelle aussi l’ ”univers” les êtres qui sont de même nature. Par exemple on dit l’ “univers” des hommes, l’univers des anges, l’univers des animaux, l’univers de la matière inanimée ou bien on dit aussi tout corps est un univers. A tous les êtres, toutes les créatures autres qu’Allâhu ta’âlâ, ou à l’une de ces créatures, on donne le nom “univers”.

Dans le livre intitulé “Chérh-i mewakıf”[Sayyid Chérif Alî Jurjânî, l’auteur du livre “charh-i mawaqıf”, est décédé en 816 [en 1413] à Chiraz.], à la page quatre cent quarante et une, il est dit: l’Univers est créé, toutes les choses sont créatures. Ce que veut dire qu’elles n’existaient pas et qu’elles ont été créées par la suite. [Nous avons cité ci-dessus qu’elles ont été existées aussi successivement des unes des autres.] Les matières des corps, leurs attributs aussi sont récents (créés). Ici l’on peut réfléchir sur quatre choses:

1– D’après les Musulmans, les Juifs et les Chrétiens et les Mages la matière des corps et leurs attributs sont récents.

2– D’après Aristote et les philosophes qui suivent sa voie, la matière des corps et leurs attributs sont de toute éternité, c’est à dire, ils sont éternels. Ils disent qu’ils n’ont pas été créés du néant; ils existaient de tout temps. Ceux qui croient et disent ainsi, sont hors de l’Islâm. Ils deviennent infidèles. Ibnî Sînâ (Avicennes)[Muhammad Fârâbî est décédé en 339 [en 950] à Damas.] et Fârâbî[Muhammad Fârâbî est décédé en 339 [en 950] à Damas.] aussi disaient ainsi.

3– D’après les philosophes précédents Aristote, les matières sont de toute éternité, leurs attributs sont récents.

4– Personne n’a dit que les matières étaient récentes et leurs attributs de toute éternité. Callinos n’a pu se décider pour aucune de ces quatre sortes de questions.

Les Musulmans prouvent par plusieurs voies que la matière et ses attributs sont récents: Première voie, la matière et toutes ses molécules se transforment sans cesse. Une chose qui se transforme continuellement ne peut être de toute éternité, il faut qu’elle soit récente. Car le fait de la provenance de toute matière de celle qui la précédait ne peut indéfiniment aller à reculons dans le passé. Il faut que ces changements aient eu un commencement, c’est à dire, il faut que la matière première ait été créée du néant. S’il n’y avait pas eu la matière première créée du néant, il aurait fallu qu’aujourd’hui aucune matière n’existe. Et il n’y aurait pas eu un commencement de la production des matières des unes des autres, si on n’avait pas trouvé les matières premières créées de l’inexistant, c’est à dire, si le fait d’être résulté de la seconde matière de la précédente allait à l’éternel passé. L’existance des matières et leur production, des unes des autres démontrent qu’elles sont produites des matières premières créées de l’inexistant.

D’autre part, nous disons qu’on ne peut pas dire qu’une pierre qui tombe du ciel est arrivé de l’infini. Parce que l’infini signifie ce qui n’a pas de début, de bout. Arriver de l’infini signifie arriver de l’inexistant. La chose imaginée qu’elle est arrivée de l’infini ne doit pas être arrivée. Cela serait irraisonnable et d’ignorance de dire que ce qui était arrivé est arrivé de l’infini. De même, la multiplication de l’être humain, de l’un de l’autre, ne peut pas être arrivée du passé infini. Il faut qu’ils se multiplient à partir de premier homme crée de l’inexistant. Si on disait que celui qui est créé de l’inexistant n’était pas le premier homme et que la multiplication des hommes des uns des autres arrivait du passé éternel, alors il faudrait qu’aucun être humain fut existé. C’est pareil pour tous les êtres. Il serait irraisonnable et des paroles ignorantes de dire que “c’est ainsi arrivé et ça ira tellement’ et qu’il n y avait pas de matières premières créées de l’inexistant au sujet de se résulter des matières et des corps des uns des autres. Se modifier démontre être créé de l’inexistant, pas être éternel, c’est à dire d’être “Munkin-ul-wudjûd”, ne pas être “Wâdjib-ul-wudjûd”.

Question: Celui qui créé cet Univers est Lui-Même de toute éternité ainsi que Ses attributs. L’attribut “créer” étant aussi de toute éternité, ne faudrait-il pas que cet univers aussi soit de toute éternité?

Réponse: Nous constatons toujours que le Créateur qui est de toute éternité transforme c’est à dire réduit à néant pour différentes raisons les matières et leurs molécules et en crée d’autres à la place de celles-ci. Le Créateur qui est de toute éternité, crée quand IL l’ordonne, quand IL le veut. Lors qu’IL l’a voulu, IL a créé toute matière, toute molécule, sans raison, sans intermédiaire, du néant.

Celui qui croit que les univers sont récent, croira aussi qu’ils sont éphémères et qu’ils vont disparaître de nouveau. Il est clair que les créatures qui ont été créées par la suite alors qu’elles n’existaient pas, pourront disparaître de nouveau. Maintenant aussi, nous voyons qu’un grand nombre de créatures disparaissent, ce qui veut dire qu’ils passent à l’état de ne plus pouvoir produire un effet sur nos organes de sens.

Pour être musulmans, il faut croire que les matières, les corps, c’est à dire tous les êtres furent créés de l’inexistant et qu’ils redeviendront inexistants. On voit que les corps existent de nouveau lorsqu’ils étaient inexistants et qu’ensuite ils redeviennent inexistants, c’est à dire qu’il ne reste plus leurs formes et particularités. Nous avons cité ci-dessus que quand les corps sont disparus, il en restait leurs matières, malgré cela, ces matières n’étaient pas éternelles, et qu’elles ont été créées au passé par Allâhu ta’âlâ et qu’il les anéantira de nouveau toutes au jour du Jugement Dernier. Les connaissances scientifiques comtemporaines n’empêchent pas d’y croire. N’y pas croire signifie calomnier la science et être l’ennemi de l’Islâm. L’Islâm ne refuse jamais les connaissances religieuses et de ne pas faire les devoirs de prière (d’adoration). Et les connaissances scientifiques, non plus, ne nient pas l’Islâm. Au contraire, elles l’approuvent, l’apprécient.

Puisque l’Univers est existé alors il en a un Créateur. Comme nous avons cité ci-dessus, aucun fait ne pourrait se produire de lui-même. Aujourd’hui, on produit de milliers des médicaments, des électro-managers, des matières industrielles et commerciales, des appareils électroniques et de guerre. La plupart de ceux-ci est fait à la suite de longs comptes, études et de centaines épreuves. Disent-ils même pour l’un de ceux-ci qu’il s’est produit de lui-même? Ils disent qu’ils ont été fabriqués volontairement et consciencieusement par eux et qu’il faut que tous ceux-ci aient un producteur. Ils disent quand même que des millions de matières et de phénomènes vues chez tous les êtres et découvertes les plus récentes et les plus fines à chaque époque et les structures de la plupart desquelles ne sont pas encore comprises se sont existées par hasard. Cela n’est qu’une hypocrisie, une sottise et qu’une obstination. On voit qu’il y a un Créateur unique qui fait exister chaque matière et chaque mouvement. Ce créateur est “Wâdjib-ul-wudjûd”. C’est à dire, il n’a pas été existé lorsqu’il était inexistant. Il faut qu’Il existe toujours. Il n’a besoin de rien pour exister. S’il ne faut pas qu’Il existe toujours, alors il devient “Mumkin-ul-wudjûd”. Il devient une créature comme l’univers. La créature existe de la transformation d’une autre créature ou de néant. Alors il faut un créateur pour qu’il la crée. Tellement, il faut des créateurs éternels. Quand on pense que les changements des créatures ne peuvent pas être éternels comme nous l’avons cité ci-desus, on comprendra que les créateurs aussi ne pourront pas être éternels et que le fait de création commencera à partir d’un créateur premier. Parce que, si on dit que le fait de créer des créateurs continue infiniment, il faudra qu’il n’existe aucun créateur. Voilà, le premier créateur qui n’a pas été créé est le seul créateur des créatures. Il n’existe aucun autre créateur avant ou après Lui. Le créateur ne peut pas être créé. Lui, il existe toujours. S’il cesse d’exister pour un instant, toutes les créatures deviennent inexistantes. Allâhu ta’âlâ n’a besion de rien à aucun égard. Il faut que le pouvoir, la puissance de celui qui crée d’une manière ordinaire et mesurée soient éternels et qu’il soit omniscient, qu’il fasse tout de suite ce qu’IL demande, qu’il soit unique et qu’il n’arrive aucun changement chez lui. S’il n’est pas omniscient, s’il n’a pas de pouvoir infini, IL ne peut pas créer tellement ordinaire et déterminé les créatures. Si ce créateur est plus d’un et quand leur volonté ne se conforment pas sur la création de quelque chose alors ceux dont les volontés ne se réalisent pas ne pourront pas être créateurs et ce qui a été créé deviendra en désordre. Veuillez lire les commentaires arabes et turcs du livre intitule “Amâlî Kasîdesî”, écrit par Alî Uchî[Alî Ûchî est décédé en 575 [en 1180].], pour avoir plus de connaissances.

Il n’arrive aucun changement chez le créateur. Il était le même avant de créer l’Univers comme IL l’est maintenant. Comme Il a créé tout de néant, Il crée tout toujours et maintenant, parce que le changement démontre être créé de néant, être la créature. Nous avons cité ci-dessus qu’Il existe toujours et IL ne sera jamais inexistant. C’est pour cela qu’il n’arrive aucun changement chez Lui. Toutes les créatures ont toujours besoin de Lui comme elles en avaient besoin à leur première création. C’est Lui seul qui crée et a créé tout et qui fait tous les changements. Il crée tout au moyen des causes pour que les gens puissent vivre, puissent être civilisés et que tout soit ordinaire. Comme IL crée les intermédiaires, les causes, IL crée aussi l’effet et la fonction des moyens. Les causes ont l’effet sur les matières au moyen des gens.

Manger quelque chose quand on a faim, prendre des médicaments quand on est malade, allumer une allumette pour allumer une bougie, verser de l’acide sur le zinc pour obtenir de l’hydrogène, chauffer en melant l’argile avec la chaux pour faire le ciment, élever la vache pour avoir du lait, installer des centrales hydroélectriques pour obtenir l’éléctricité, faire toutes sortes de fabrique, tous ceux-ci sont des moyens en se servant des moyens pour qu’IL crée des choses nouvelles. La volonté et le pouvoir de l’homme aussi sont des moyens créées par Allâh le Tout-Puissant. Et les hommes sont des moyens de la création d’Allâh le Tout-Puissant. Allâh le Tout-Puissant veut tellement créer. On voit que dire que l’homme crée ou a créé quelque chose est une parole ignorante, inconvenante à la raison et à la religion.

Il faut que les gens aiment ce créateur unique que les crée, fait vivre et qui fournit en créant ceux dont ils ont besoin et qu’ils soient Ses serviteurs. Ou bien, il faut que toutes les créatures l’adorent, Lui prient, obéissent et qu’ils soient respecteux envers Lui. Il est tellement écrit dans la lettre de la Septième page de notre livre. C’est Lui-même qui fait savoir que le nom de ce “Wadjib-ul-wudjûd” Unique, de cet “Ilâh”, de ce “Dieu”, c’est “Allah”. Ses créatures n’ont pas le droit de changer ce Nom. Quelque chose commise injustement serait de l’injustice et de tyrannie et vicieux.

 

LES SELEPHITES

Nous devons dire tout de suite qu’il n’y a pas un nom appelé “Salaphiyya” ou un écrit rapportant une “madhhab séléphite” citée dans les livres des savants Ahl-i sunna “rahmatullahi taâlâ aleihim ajma’în”. Ces noms ont été inventés récemment par ceux qui sont sans-madhhabs et avec la traduction des livres des sans-madhhabs de la langue arabe en turc par les hommes de religion ignorants, ils ont commencé à se répandre parmi les Turcs aussi. Selon ceux-ci; “avant la fondation des madhhabs Ach’arî et Mâturîdî, la madhhab qu’on suivait par tous les sunnites était appelée Séléphié. Ils ont suivi la voie de Sahaba et Tabi’în. La secte Séléphié est celle d’Ashab, de Tabi’în et de Tébé-i Tâbi’în. Quatre grands imâms appartenaient à cette secte. Le premier ouvrage pour défendre la secte Salafite a été écrit, sous le nom de “Fıqh-ul-akbar”, par Imâm-ı Azam. Imâm-ı Ghazali, dans son ceuvre nommée “Iljâm-ul-awâm an-il-kalâm”, déclare que la Salafiya avait sept principes. Ilm-i kalâm (la science de théologie de Mutéakhhirîn commence avec l’apparition d’Imâm-ı Ghazali. İmâm-ı Ghazali a examiné les sectes des savants de parole [kalâm] qui lui ont précédé et les idées des philosophes islamiques. Puis il a fait des changements sur les méthodes de la théologie. Il a introduit les sujets philosophiques à la science de kalâm pour la cause de refus. Râzi et Amidî ont formé une science en rendant semblable métaphoriquement la philosophie avec la parole. Et Beydavî, a fait inséparable l’une de l’autre la théologie et la philosophie. La théologie de mutéakhhirin a empêché de se répandre de la secte Séléphié. Ibni Teymiyyé et son étudiant Ibn-ul-kayyum-el-djevzié ont tâché à rendre vie à la la secte Séléphié. La secte séléphite s’est séparée en deux: Les anciens Séléphiés ne sont pas entrés en détail sur les attributs d’Allah et les “nass” métaphoriques. Les nouveaux Séléphiés ont donné de l’importance à la voie de détail sur ceux-ci. Cette manière se montre évidemment chez les Séléphiés récents comme Ibnî Teymiyya et Ibni Kayyum djevzia. Les anciens et les nouveaux Séléphiés sont appelés tous “Ahl-i sunnat-i khâssa”. Bien que les savants de kalâm (parole) ont interprété certains “nass”, la secte Séléphiyya est opposé à cela. Elle s’est séparée de réticulé, en disant que le visage et la venue d’Allah ne semblent pas à ceux des hommes”.

Il n’est pas juste de dire que les sectes “Ach’ari” et “Mâturîdî” ont été fondées récemment. Ces deux grands Imâms ont expliqué les connaissances de la croyance, de la foi communiquées par Séléphe-i sâlihîn et ils les ont divisées en parties et propagées dans une forme compréhensible pour les jeunes gens. Imâm-i Ach’arî appartient à la chaîne des étudiants d’Imâm-ı Chafi’î. Et Imâm-i A’zam Abû Hanifeh. Ach’arî et Ma’turidî ne sont pas sortis de la madhhab commune de leur maître. Et ils n’ont pas fondé une nouvelle madhhab. Il y avait une seule madhhab de ces deux imâms et de leur maître et des imâms de quatre madhhabs. Cela est la madhhab connue sous le nom “Ahl-î sunna wa jamâ’at”. La croyance, la foi de ceux qui se trouvent en cette madhhab sont celles d’Ashâb-i kirâm (Compagnons) de Tabi’în et de Tébée-i Tabîin. Le livre “Fıqh-ul-akbar”, écrit par Imâm-i a’zam Abû Hanifeh, défend la madhhab Ahl-i sunna. Dans ce livre, cité ci-dessus, et le livre intitulé “Il djâm-ul-awâm anil-kalâm”, écrit par Imâm-i Ghazali, il n’y a pas de mot séléphiyya. Parmi ces deux livres et les commentaires du livre “Fıqh-ul-akbar”, le livre intitulé “Kawl-ul-fasl”, explique la madhhab Ahl-i sunna et répond aux groupes de “Bid’at” (aberrants) et aux philosophes. Les livres “Kawl-ul-fasl” et “Ildjâm” ont été publiés par Hakikat Kitabevi. Imam-i Ghazalî dans son livre “Ild-jâm-ul-awâm”, dit: “Dans ce livre, je vais déclarer que la madhhab Séléphié est droite et vraie. Je vais expliquer que ceux qui se sont séparés de cette madhhab sont d’un groupe de Bid’at. La madhhab Séléphié veut dire celle d’Ashab et de Tâbiîn. Les principes de cette madhhab sont sept”. On voit que le livre Ildjâm” écrit les sept principes de la madhhab Séléphié. Dire “les sept principes de Séléphiyya” sera de modifier l’écrit du livre et de calomnier à Imâm-ı Ghazali. Dans tous les livres d’Ahl-i sunna, par exemple, au chapitre de temoignage du livre “Durr-ul-mukhtâr” qui est un livre de fıqh (Droit) très précieux, après avoir parlé de prédécesseur et successeur, c’est écrit: “Séléphe est le nom d’Ashâb-i kirâm (Compagnons) et de Tâbiîn. Ceux-ci sont appelés aussi “Séléphe-i sâlihîn. Et khalef (successeur) signifie les savants d’Ahl-i sunna venus après Séléphe-i sâlihîn”. Imâm-ı Ghazali, Imâm-ı Râzi et Imâm-ı Beydâwî, la courone des savants d’interprétation étaient tous de la madhhab Séléphe-i sâlihîn. Les groupes aberrants apparus au temps de ceux-là, ont mêlé la philosophie dans la science de kalâm (théologie). Et même, ils ont établi la base de leur foi sur la philosophie. Dans le livre “Milel et Nihal”, on a expliqué en détail les croyances de ces groupes corrompus. Ces trois imâms, en défandant la madhhab Ahl-i sunna contre ces groupes corrompus et en réfutant leurs idées erronnées ont donné aussi des réponses détaillées à leur philosophie. Ces réponses ne signifient pas mêler la philosophie à la madhhab Ahl-i sunna. Au contraire, ils ont purifié la science de Kalam des idéees philosophiques. Dans le tafsir de Beydawî et dans l’interprétation “Cheikh-zâde” qui est plus précieux de ses commentaires, il n’y a aucune pensée et méthode philosophiques. De dire que ces grands imâms étaient dans la voie de la phisolophie, cela sera une calomnie très laide. Cette calomnie envers les savants Ahl-i sunna est faite premièrement par Ibni Teymiyya dans son livre “Wâssıta”. Quant à dire que Ibni Teymiyya et son disciple Ibn-ul-Kayyum-el Djevzia avaient travaillé à vivifier la madhhab Séléphié, cela est un point très important où se séparent ceux qui sont sur la bonne voie et ceux qui sont égarés. Avant ces deux personnages, il n’y avait pas la madhhab Séléphié, de même qu’il n’y avait pas le mot Séléphié qu’on puisse dire que ces deux travaillaient à la vivifier. Avant de ces deux-là, il y avait seulement la madhhab unique et droite nommée “Ahl-i sunna wa jamâ’at” de Séléphe-i sâlihîn. Ibni Teymiyya a corrompu cette madhhab droite et a produit plusieurs bid’at. A présent, la source des livres, des paroles, des pensées corrompues et déviées des sans-madhhabs et des réformistes en religion, sont tout à fait les bid’ats de Ibni Teymiyya. Ces hommes déviés ont produit une fraude affreuse pour tromper les musulmans, faire croire les jeunes au fait qu’ils sont sur la bonne voie. Ils inventèrent le nom Séléphié au lieu de Séléphe-i sâlihin en montrant raisonnables les bid’ats, les idées aberrantes d’Ibni Teymiyya pour trainer les jeunes dans sa voie. Ils ont souillé les savants islamiques avec la tache de philosophie et d’aberration, qui sont les successeurs de Séléphe-i sâlihîn. Ils les ont accusé d’être séparés du nom inventé Séléphié. Ils ont montré Ibni Teymiyya comme un héros, un mudjtéhid qui a ranimé la Séléphié. Cependant, les savants Ahl-i sunna “rahmatullahi taâlâ aleihim ajma’în” qui sont les successeurs du Séléphe-i sâlihîn, ont défendu, dans leurs livres qu’ils ont écrit jusqu’à notre époque et même aujourd’hui, les connaissances de la croyance d’ “Ahl-i sunna” qui était la madhhab de Séléphe-i sâlihîn et ont communiqué qu’ Ibni Teymiyya, Chewkânî, et ses semblables étaient égarés du chemin de Séléphe-i sâlihîn et qu’ils ont traîné les musulmans à la calamité et à l’Enfer. Ceux qui lisent les livres “Att-tawassul-u-bin-Nébi wa bis-Sâlihîn” et “Ulémâ-ul-muslimîn wal mukhâlifûn” et “Chifâ-us-siqâm” et sa préface “Tathîrul-fuâd min-deniss-il-i’tiqâd”, comprendront très bien que ceux qui inventèrent ces croyances corrompues appelées Séléphié, sont en train de tirer les musulmans dans la calamité et de détruire la religion islamique de l’intérieur.

Récemment, le mot “Séléphiyya” est en circulation de bouche en bouche”. Chaque musulman doit savoir cela mieux qu’il n’y a pas de madhhab appelée “Séléphiyya” en Islâm. En Islâm, il y a la madhhab “Séléphe-i sâlihîn”. Séléphe-i sâlihîn est le nom des musulmans de deux siècles premières, qui se sont loués et glorifiés par le hadith. C’est à dire, Séléphe-i sâlihîn est le nom d’Ashâb-ı kirâm et de Tabîin-i i’zâm. Les savants de troisième et de quatrième siècle sont appelés “Khalaf-i sâdıkîn”. La madhhab de ces personnes honorées est appelée “Ahl-i sunna wal jamâ’at”. Cette madhhab est celle de la foi, de la croyance. La foi d’Ashâb-ı kirâm (Compagnons) et de Tabi’în-i i’zâm était toujours la même. Il n’y avait aucune différence entre leur croyance. Maintenant, la majorité des musulmans dans le monde, est de la madhhab Ahl-i sunna. Tous les soixante-douze groupes aberrants sont apparus après le deuxième siècle. Bien que les fondateurs d’une partie de ceux-ci aient vécu d’avant, leurs livres sont écrits, parus ensemble et soulevés contre l’Ahl-i sunna après l’époque du Tâbiîn-i i’zâm.

Celui qui a fondé la croyance Ahl-i sunna est Raçoûlullâh “sallallahu aleihi wa sallam”. Ashâb-ı kirâm (Compagnons) ont pris ces connaissances de foi de sa source. Et Tâbiîn-i i’zâm a appris toutes ces connaissances d’Ashâb-ı kirâm. Ceux qui sont venus après, les ont appris de ceux-ci. Tellement, les connaissances de la madhhab Ahl-i sunna nous sont parvenues ainsi par la voie de transmission et de narration. Elles ne peuvent pas se deviner par la raison. La raison ne peut pas les modifier. Elle aide à les comprendre. C’est à dire, il faut la raison pour les comprendre, concevoir leur valeur. Tous les savants de hadîth étaient de la croyance Ahl-i sunna. Les imâms de quatre sectes aussi étaient de cette madhhab sur l’acte. Mâ’turîdî et Ach’âri, les deux imâms de notre madhhab sur la croyance (itiqad) étaient mêmes dans la madhhab Ahl-i sunna. Ces deux imâms ont toujours propagés cette madhhab. Ils l’ont défendue toujours contre les déviés et les matérialistes enfoncés dans les marécages de l’ancienne philosophie grecque. Bien que les temps où ces deux imâms avaient vécu, fussent différents les uns des autres et leurs méthodes de défense et leurs réponses fussent aussi différentes et les opinions, les attitudes des agresseurs qui étaient contre eux fussent diverses, cet état ne montre pas que leur madhhab était différente. Des savants profonds et walî’s au nombre de cent milliers, venus après eux, en examinant les livres de ces deux grands imams, ont communiqué unanimement qu’ils étaient tous les deux de la madhhab Ahl-i sunna. Les savants Ahl-i sunna ont cité les “Nass” sur l’apparance. C’est à dire, ils donnèrent de sens clairs aux âyats et aux hadith et ils ne modifièrent pas leurs significations s’il n’y eut pas une nécessité. Et ils ne firent jamais une modification d’après leur opinion ou leur connaissance. Mais, ceux qui appartiennent aux sectes déviées et ceux qui sont sans-madhhabs, en suivant les connaissances qu’ils ont appris des philosophes grecs et des imitateurs de science concrète, qui étaient ennemis à la religion, n’évitèrent pas de faire la modification sur les connaissances de la foi et les prières.

Quand l’Etat Ottoman, le garde de la religion islamique et le serviteur des savants Ahl-i sunna “radiallahu taâlâ anhum ajma’în”, a été divisé par les travaux des missionnaires durant des siècles et la hideuse politique de l’empire britannique en employant toutes sortes de forces matérielles, les sans-madhhabs trouvèrent la plâce libre. Surtout dans les pays où on a été refusée la parole aux savants Ahl-i sunna, par exemple en Arabie Sa’oudite, ils commencèrent à détruire l’Islâm de l’intérieur, à attaquer Ahl-i sunna avec les mensonges et les ruses diaboliques. Les innombrables monnaies d’or distribuées par l’Arabie Sa’oudite ont assuré la propagation de cette agression dans tous les côtés du monde. D’après les nouvelles reçues de Pakistan, d’Inde et des nations africaines, quelques hommes de religion qui manquent de la connaissance religieuse et de la crainte Divine, étant soutenus ces agresseurs acquirent les places et postes. Et surtout, leur trahison en trompant les jeunes pour les égarer de la madhhab Ahl-i sunna est, d’après eux, la cause de ces prodigues scérélats. Nous avons importé l’un de leurs livres écrits pour tromper, les étudiants aux medressés, les enfants musulmans:

Dans un passage de ce livre-là, c’est écrit: “j’écris ce livre pour abolir le fanatisme de madhhab et assurer vivre sans lutte de chacun dans sa secte”. Cet homme dit qu’il voit l’abolition du fanatisme de madhhab par l’attaque à Ahl-i sunna et de mépriser les savants Ahl-i sunna. Il poignarde la religion islamique et il dit qu’il fit cela pour que les musulmans vivent sans lutte. Dans un autre passage de son livre, il dit: “Quiconque qui pense, agit à propos dans sa pensée, sera récompensé dix fois autant. S’il fait erreur, il sera récompensé une fois”. D’après lui, chaque homme, c’est à dire, soit chrétien, soit païen, plythéiste, sera récompensé dans toute sa pensée. Et puis, dix récompenses pour ses pensées vraies! Tenez, comment modifie-t-il le hadîth de notre Prophète (sallallahu aleihi wa sallam)? Quelle ruse, il fait! Dans le hadith, c’est déclaré: “Un mudjtehid, en tirant un jugement du âyat (verset du Qur’ân al-karîm) et de hadith, s’il agit à propos, on lui donnera dix récompenses (thawâb). S’il fait erreur, on en lui rendra une”. Le hadith montre que, ces récompenses seront rendues au savant islamique élevé au degré de l’idjtihad, non pas à quelconque qui pense et cela s’effectuera seulement au travail qu’il a fait pour tirer le jugement des “Nass”, non à sa chaque pensée. Parce que tout son travail est la prière. Comme on en donne à chaque prière, on en rend ici aussi.

A l’époque de Séléf-i sâlihîn et aussi des mudjtehids qui sont les successeurs de ceux-ci, c’est à dire, jusqu’à la fin de l’an quatre cent de l’Hégire, lorsqu’il y eut des changements dans les conditions de vie, les faits nouveaux sont apparus, les savants mudjtehids trouvaient la résolution, la réponse d’une affaire à faire, en travaillant jour et nuit et ne les dérivant que de quatre sources nommées “Adilé-i Char’iyya”. Puis tous les musulmans accomplissaient cette affaire suivant la conception de l’imân de leur madhhab. Et ceux qui l’ont accompli acquerraient une ou dix récompenses. Après quatre cent ans de l’Hégire, on a suivi ceux que ces mudjtéhids ont trouvés. A ces longues périodes-là, aucun musulman n’est pas réduit à toute extrémité, n’est pas tombé dans la gêne. Comme un savant, un mufti ne se sont pas élevés, après eux, au septième degré des mudjtehids, aujourd’hui nous devons apprendre notre religion par des livres traduits par un musulman ou par lui-même qui est capable de lire et concevoir les livres des savants de l’une de quatre madhhabs et nous devons pratiquer nos prières en le suivant et nous devons vivre en conformité avec ceux que nous avons appris. Allâhu ta’âlâ déclara le huqm (la règle), de tout dans le Qur’ân al-karîm. Et Son Sublime Prophète Muhammed aleihissalâm expliqua tout. Et les savants Ahl-i sunna apprirent ceux-ci d’Ashâb-ı kirâm (Compagnons) et ils les écrivirent dans leurs livres. A présent, tous ces livres existent dans tous les pays du monde. On peut rendre conforme à un renseignement de ces livres quelque chose qui paraîtra dans tous les coins du monde jusqu’à la Résurrection et comment on devra en se servir. La possibilité de la réalisation de tout cela est un miracle du Qur’ân al-karîm et le karamet des savants islamiques. Mais, la chose importante est demander et apprendre d’un vrai musulman Ahl-i sunna comment nous devrons effectuer une affaire affrontée. Si nous la demandons à un homme de religion qui n’a pas de madhhab, il traîne l’homme au chemin faux en donnant des réponses incompatibles aux livres de fıqh.

Nous venons de mentionner ci-dessus que comment les ignorants qui n’avaient pas de madhhab trompaient les jeunes après avoir habité quelques années aux pays arabes, appris parler la langue arabe et en s’y amusant et en finissant sa vie en commettant des péchés et à la fin, en retournant en Inde ou à Pakistan après avoir obtenu un papier cacheté par un ennemi d’Ahl-i sunna et sans-madhhab. Les jeunes qui voient leur diplôme et qui les entendent parler l’arabe, les considèrent comme un homme de religion. Cependant, ceux-ci sont incapables de comprendre un livre de fıqh. Surtout, ils sont ignorants des connaissances de fıqh dans les livres. Au fond, ils ne croient pas à ces connaissances islâmiques et ils les estiment comme bigoterie. Autrefois, les savants en Islâm recherchaient et trouvaient dans les livres de fıqh, les réponses des questions posées. Et ils donnaient les réponses qu’ils y trouvaient. Quant à l’homme de religion qui n’a pas de madhhab, il n’est pas capable de lire et de comprendre le livre de fıqh, si bien qu’il trompe la personne qui lui demande une réponse, d’après sa raison ignorante et son intelligence manquée. Et tellement, il lui cause d’aller à l’Enfer. C’est la raison pour la quelle, notre Prophète (sallallahu aleihi wa sallam) a dit: “Le meilleur des savants est le meilleur des hommes. Et le plus mauvais des savants est le plus mauvais des gens”. Ce hadith démontre que le savant Ahl-i sunna est le meilleur des gens. Et ceux qui nient les madhhabs sont les plus mauvais des gens. Car, les premiers invitent les gens à suivre Raçoûlullâh, c’est à dire au Paradis, et les seconds traînent les gens à suivre leurs idées aberrantes propres à eux-mêmes, c’est à dire à l’Enfer.

Ibn Khalîfa Alîvî le Maître, diplomé de l’Université Islâmique Jâmi’ul-azhar en Egypte écrit comme le suivant dans son livre intitulé “Akîdat-us selef-i wal-khalef”: “Comme Allama Abu Zuhra écrivit dans son livre intitulé “Tarih-ul madhhâhibal-Islâmiyya”, plusieurs personnes séparées de la madhhab Hanbalite se nommèrent “Salafiyyîn”. Et de même, Abu’lfaraj Ibn’uljawzî “rahmatullahi taâlâ aleih” et les autres savants de la madhhab Hanbalîte expliquèrent que ces Séléphites n’étaient pas ceux qui suivaient Séléphe-i sâlihîn, mais qu’ils étaient d’ahl-i bid’at (aberration) et de groupe antropomorfiste, et ainsi, ils empêchèrent la propagation de cette fitna (discorde). Au septième sciècle de l’Hégire, Ibn Teymiyya a enflammé de nouveau cette zizanie”. Dans ce livre cité ci-dessus, on a écrit en détail les divers bid’ats des Séléphites et des Wahabites et leurs calomnies contre Ahl-i sunnat et on leur a donné des réponses. Il a été imprimé en 1398 de l’Hégire [en 1978] à Damas. Il contient trois cent quarante pages.

Ceux qui n’ont pas de madhhab se nommèrent “Séléphites”. Ils disent qu’Ibn Teymiyya était le grand imâm des Séléphites. A un égard, c’est vrai, parce qu’il n’y avait pas de nom appelé “Séléfie” avant lui. Il y avait seulement Séléphe-i sâlihîn. Et leur croyance était de la madhhab Ahl-i sunnat. Les idées hérétiques d’Ibn-i Teymiyya furent la source des Wahhabites et des autres sans-madhhab. Ibn Teymiyya s’est instruit d’abord dans la madhhab Hanbelite. C’est à dire, il était d’Ahl-i sunna. Mais, quand il augmenta sa connaissance, est arrivé au degré de donner de fetwa, il commença à approuver lui-même et à se voir plus supérieur que les savants d’Ahl-i sunna “rahmatullahi taâlâ aleihim ajma’în”. Le développement de sa connaissance scientifique a été la cause de son aberration. Son cas d’être un savant en madhhab Hanbalite finissait ainsi. Car, qu’il faut avoir la croyance d’Ahl-i sunna pour être de l’une de quatre madhhabs. Pour quelqu’un qui n’a pas de croyance Ahl-i sunnat, on ne peut pas dire qu’il est de la madhhab Hanbalite.

Les sans-madhhabs médisent à toute occasion les hommes de religion ahl-i sunna, “rahmatullahi taâlâ aleihim ajma’în” dans les pays où ils se trouvent. Ils essaient toutes les ruses pour empêcher leurs livres d’être lus d’aprendre les connaissances ahl-i sunna. Par exemple, l’un de ceux-ci, en mentionnant le nom d’une personne honorable disait: “Le pharmacien, le chimiste, qu’est ce qu’il comprend de le religion! Il faut qu’il s’occupe de son travail, qu’il n’intervienne pas à notre affaire!”. Ecoutez cette parole si ignorante! Il croit qu’un scientifique n’a pas de connaissance religieuse. Il ne sait pas qu’un musulman scientifique est en train de contempler chaque instant l’Oeuvre Divine, de concevoir l’univers exposé dans le livre des créatures, des industries artistiques, de Sublîme Créateur et de Lui mentionner et respecter en voyant l’impuissance des créatures devant le pouvoir de Lui. Max Planck, un scientifique allemand sur l’atôme, explique cela clairement dans son livre intitulé “Der Strom”. Cet ignorant qui n’a pas de madhhab, s’appuyant sur un morceau de papier qu’il a pris d’un dévié comme lui-même et à une chaire assurée par ce dernier et en s’enthousiasmant peut-être de rêver des livres d’or distribués de l’Etranger, croit que les connaissances religieuses sont sous son monopole. Puisse Allâhu ta’âlâ améliore ce pauvre et nous tous! Puisse-t-IL aussi délivrer les jeunes purs tombés dans les pièges des voleurs de religion diplomés! Amîn.

Oui, cette personne-là, il a servi humblement son peuple durant plus de trente années, comme pharmacien et ingenieur chimiste diplomé. Mais, il a été honoré d’Obtenir aussi l’idjâzat (diplôme) d’un grand savant islamique en faisant ses études religieuses, durant sept ans et en étudiant jour et nuit. Elle a avoué qu’elle venait de comprendre bien son impuissance en se humiliant sous les connaissances des sciences concrètes et religieuses. Avec cette compréhension, elle est en train de s’efforcer à être un serviteur d’Allâhu ta’âlâ comme il faut. Sa plus grande crainte et son plus grand inquiétude est de se croire d’être compétent sur ces sujets en se trompant des dorures de son diplôme et de son idjazat. La grandeur de sa crainte-ci est remarquée dans tous ses livres. Elle n’a jamais osé écrire son opinion, sa pensée propre dans aucune de ses livres. Elle a traduit toujours, de l’arabe et du persan, les précieux écrits des savants Ahl-i sunnat, qui rendaient enthousiasmés ceux qui les ont compris, elle a travaillé toujours à les ofrir à ses jeunes frères. A cause de sa peur si grande, elle n’a pas pensé à écrire de livre. Quand elle a vu le hadith, ci-dessous, elle a commencé à réfléchir: “Quand zizanie est répandue, quelqu’un qui sait la vérité doit la communiquer aux autres. S’il ne le fait pas, la malédiction d’Allah et de tous les hommes soit sur lui!”. D’une part, à mesure qu’elle apprenait la supériorité, l’intélligence et la compréhensions des savants Ahl-i sunnat sur les connaissances scientifiques et religieuses, de leur temps, et leur effort sur les prières et les dévotions, elle saisissait sa petitesse. Par rapport aux océans de connaissance de grands savants-là, elle considérait ses propres connaissances comme une goutte. D’autre part, elle regrettait en voyant que le nombre des gens pieux qui étaient capables de lire et comprendre les livres des savants ahl-i sunna diminuait et que les personnages ignorants et corrompus se sont mélés parmi les hommes de religion écrivaient des livres hérétiques, corrompus, Elle craignait de menace de la malédiction d’Allâhu ta’âlâ, declarée dans le hadith. Son affection envers ses jeunes frères estimables lui ont forcées aussi au service et elle a commencé à traduire et publier les textes choisis des livres des savants ahl-i sunnat. A côté des innombrables écrits de félicitations et d’éstimations qu’elle eut reçus, elle a été visée aussi par quelques reproches et calomnies de plusieurs hérétiques. Et elle n’a pas cessé de continuer au service en résignant à Allâhu ta’âlâ et en s’adressant aux âmes bénis de Son Raçoûlullâh “sallallahu aleihi wa sallam” et de Ses serviteurs propres. Car, elle n’a eu aucune doute dans sa sincérité et fidélité envers son Seigneur et sa conscience. Puisse Allâhu ta’âlâ nous maintenir tous sur la bonne voie qu’IL aime! Amîn.

Le grand savant hanéfite Muhammed Bahit-ul-muti’î, l’un des professeurs ordinarius de l’université de Jâmi’ul-azhar en Egypte, écrit dans son livre “Tathir-ul fuad min-denissil-i’tiqad” que les âmes les plus supérieues et plus parfaites entre les hommes sont celles des Prophètes “aleihimussalatu wassalâm”. Ils sont innocents de faire l’erreur, de se tromper, de négligence, de trahison, du fanatisme, de l’obstination, de suivre les passions sensuelles, de la haine et de garder rancune. Les prophètes (sallallahu aleihi wa sallam) disent et expliquent ceux qu’Allâhu ta’âlâ leur a communiqués. Les connaissances de Charî’at, les commandements et les interdictions tous qu’ils ont communiquées sont vrais. Aucun d’eux n’est pas faux, corrompu. Après les Prophètes, “salawatullahi taâlâ aleihim ajma’în” ceux qui sont les plus supérieurs et plus parfaits des êtres humains sont les Compagnons (Sahaba) des Prophètes. Parce que ceux-ci se sont instruits, mûris et purifiés dans les cours (sohba) des Prophètes. Ceux-ci ont toujours communiqué et expliqué ce qu’ils ont entendu des Prophètes. Tous ce qu’ils ont déclaré, communiqué sont aussi toujours vrais. Ceux-ci aussi se sont gardés des maux attributs cités ci-dessus. Ils ne se sont jamais opposés les uns aux autres avec le fanatisme, l’obstination et ils n’ont jamais fait ce que leur passion sensuelle a voulue. Leurs explications des âyats et des hadiths, leurs idjtihad pour communiquer le Chârî a d’Allâhu ta’âlâ à Ses êtres humains est une suprême grâce d’Allâhu ta’âlâ pour cet ummat et une grande compassion envers Son Prophète bien-aimé Muhammad aleihissalâm. Le Qur’ân al-karîm déclare qu’ Ashâb-ı kirâm (Compagnons) étaient très sévères contre les infidèles et ils étaient très doux, compatissants envers les uns les autres, ils aimaient les uns les autres, accomplissaient méticuleusement l’office de prière et ils attendaient tout et le Paradis seul d’Allâhu ta’âlâ. Tous leurs idjtihads etaient vrais. Ils ont tous retrouvé la récompense. Car, la vérité n’est qu’une.

Après Ashâb-ı kirâm (Compagnons) ceux qui sont les plus supérieurs des hommes sont les musulmans qui ont vu Ashâb-ı kirâm et qui se sont instruits dans les cours d’eux. Ceux-ci sont appelés “Tâbi’în”. Ceux-ci ont pris toutes leurs connaissances d’Ashâb-ı kirâm. Après le Tâbi’în, les plus supérieurs étaient les musulmans vus les “Tâbi’în” et qui se sont élevés dans leur sohbat (cours). Ceux-ci sont appelés “taba’i tâbi’în”. Et aux siècles qui les suivaient, les plus supérieurs, les meilleurs des hommes etaient les musulmans qui les suivaient, qui aprenaient ceux qu’ils ont communiqués et qui étaient sur leur voie. Quelqu’un raisonnable, intelligent et qui ne dépasse pas les limites du chârî’at et qui n’abandonne jamais le chemin, sur la croyance et sur l’action, des hommes de religion venus après le Séléphe-i Sâlihîn dont les paroles, conduites étaient convenables à ce que Raçoûlullâh et Séléphe-i Sâlihîn ont communiqué, n’aurait pas peur de l’accusation, et médisance des autres. Il ne devrait s’égarer du droit chemin en suivant ce que les autres ont dit. Il ne devrait pas suivre les paroles des ignorants. Il n’arrive pas à s’égarer des quatre madhhabs des imâms mudjtéhids en suivant son propre raisonnement. Les musulmans doivent rechercher un tel savant et apprendre ce qu’ils ne savent pas en lui demandant et doivent pratiquer tous leurs actes en accordance avec ses paroles. Car, un tel savant sait et explique les remèdes moraux, c’est à dire les connaissances de traitement pour la guérison sipirituelle qu’Allâhu ta’âlâ a créés pour garder Ses êtres humains de l’erreur et assurer de faire tout correctement. Il traite et guérit les malades spirituels, ceux qui n’ont pas de compréhension. Chaque parole, chaque action et chaque croyance d’un tel savant sont conformes au charî’ât. Il comprend tout correctement. Il répond exactement toutes sortes de questions. Allâhu ta’âlâ est content de toute sa conduite. Allâhu ta’âlâ montre les voies qui font atteindre Sa satisfaction à ceux qui le demandent. Allâhu ta’âlâ, sauve ceux qui ont la foi, ceux qui pratiquent les conditions de la foi, des troubles, des obscurités. Il les rejoint à la paix, au bonheur et à la clarté. Ceux-ci seront toujours dans le calme et confort. Ceux-ci se trouveront, dans le jour du Jugement Dernier, à côté des prophètes, des fidèles, des martyrs et des musulmans pieux.

Si un homme de religion, en n’importe qu’elle ère, ne suit pas ce que Raçoûlullâh et son Ashab ont précisé ou si les paroles ou les actes de l’homme de religion ne sont pas conformes à ce qu’on a été communiqué ou s’il déborde, en suivant sa passion sensuelle ou ses propres idées, la limite de charî’at ou s’il oppose aux quintessences du charî’at, s’il s’égare de quatre madhhabs sur les connaissances qu’il n’a pas pu concevoir, on comprend qu’il est un mauvais homme de religion. Allah, Le Très-Haut, a scellé son coeur. Ses yeux ne sont pas capables de voir le droit chemin. Ses oreilles ne sont pas capables d’entendre les vrais mots. Dans le Jour du Jugement Dernier (Résurrection), il y aura un grand châtiment pour lui. Allâhu ta’âlâ ne l’aime pas. Ceux qui sont comme lui sont les ennemis des Prophètes. Ils se croient qu’ils sont sur la bonne voie. Ils aiment ce qu’ils font eux-mêmes. Au contraire, ceux-ci sont sur le chemin du Satan. Parmi eux, le nombre de ceux qui se sont égarés au droit chemin est très peu. Chaque parole de ceux-ci est douce, dorée. Elle parait utile. Cependant, tout à ce qu’ils pensent, approuvent est entièrement mauvais. Ils trainent les imbéciles, dans le malheur en les trompant. Ses paroles semblent la blancheur immaculée comme les tas de neige. Mais elles fondent sous le soleil de vérité. Ces mauvais hommes de religion dont les coeurs ont été noircis et scellés par Allâhu ta’âlâ sont appelés “ahl-i Bid’at”, c’est à dire homme de religion sans madhhab. Ce sont des gens dont les croyances et les actes ne sont pas conformes au Qur’ân al-karîm et aux hadiths. Ils se sont égarés du droit chemin et ils trainent aussi les musulmans vers le malheur, la calamité. Ceux qui suivent ceux-ci, iront à l’Enfer. Il y avait de tels hommes corrompus à l’époque de Séléfi Sâlihîn et parmi ceux qui sont venus après. L’existence de ces hommes corrompus entre les musulmans est comme un membre gangréné [ou cancéré] du corps de l’homme. Si cette blessure ne sera pas déracinée, les parties solides aussi ne seront pas débarrassées de destruction. Ces hommes-ci sont comme les malades qui portent le microbe contagieux. Ceux qui s’approchent de ceux-ci subiront le dommage. Pour ne pas être attrapé par leur dommage, il ne faut pas s’approcher de ceux-ci.

L’un des hommes de religion, déviés, et corrompus, et qui en-dommagent le plus, est celui appelé Ibni Teymiyya. Dans son livre “Al-wassıta” et les autres, il s’est séparé de “Idjmâ’ul-muslimîn” et il n’a pas suivi ceux qui ont été communiqués clairement dans le Coran et dans les Hadiths et la voie de Séléphi Sâlihîn. Il s’est glissée à la voie de Bid’at, en suivant sa raison courte et ses pensés corrompues. Il avait beaucoup de connaissances. Allâhu ta’âlâ a rendu sa science comme raison de sa déviation et de son aberration. Ibni Teymiyya a suivi ses passions, son nafs. Il a travaillé à propager ses idées corrompues, erronées comme vraies.

Ibni Hadjer-i Mekki “rahmatullahi taâlâ aleih”, le grand savant, l’auteur des livres utiles, écrit dans son livre “Fetâvel-hadissiyyeh”: “Allâhu ta’âlâ, a fait tomber Ibni Teymiyya dans la déviation, dans la calamité. Il a aveuglé ses yeux et a assourdi ses oreilles. Plusieurs savants ont communiqué et démontré avec les documents que ses actions étaient corrompues, ses paroles étaient incorrectes. Ceux qui lisent les livres du grand savant islamique, Abul Hasen-il Subki et de son fils Tadj-ud-din-i Subki et d’Imâm-uliz bin-djémâ’a et qui étudient ce que les savants Hanéfites, Chafiîtes et Maliqîtes ont écrit et dit pour lui, comprendront bien la vérité de ce que nous venons d’écrire ici.

Ibni Teymiyya a médit contre les grands savants de tasawwouf et leur a calomnié laidement. Surtout, il n’a pas évité d’attaquer Hadrat Omer et Hadrat Ali, deux piliers essentiels de la religion. Ses paroles ont excédé aussi la mesure et la pudeur et même il a tiré la flèche contre les rochers escarpés. Il a appelé les savants du droit chemin avec les adjectifs comme ignorants, déviés et gens de Bid’at.

Ibni Teymiyya disait que les idées hérétiques des philosophes grecs qui n’étaient pas conformes à l’Islâm, s’étaient melées dans les livres des grands de tasawwouf” et il assayait de démontrer cela avec ses idées déviées, corrompues. Les jeunes qui ne savent pas la vérité, peuvent s’égarer du droit chemin, en se trompant de ses écrits ardents. Par exemple, “les gens de tassawwouf (soufisme) disent qu’ils voient “Lewh-il-makhfûz”. Les philosophes comme Ibni Sînâ (Avicennes) appellent cela “Nefes-ul-félékiyya”. L’esprit des hommes, en murissant, se réunit avec Nefs-ul felekiyya ou avec “Akl-ul-fé’al” dans le sommeil ou réveillé. Tout ce qui arrive dans le monde se réalise au moyen de ces deux. Et ils disent que quand l’âme des hommes se réunit avec ces deux, elle entend toutes les nouvelles d’eux. Ce n’étaient pas les philosophes grecs qui avaient communiqué cela. C’était Ibni Sina (Avicennes) et ses semblables qui l’avaient dit. Imâm-ı Abû Hâmid Ghazali, Muhyiddîn-ibn’ul-arabî et le philosophe d’Andalousie Kutbuddin Muhammed Ibn’u Sub’în aussi ont dit des choses pareilles. Ce sont les paroles des philosophes. Dans la religion islamique, il n’y a pas de telles choses. Avec ses paroles, ils se sont égarés du droit chemin. Ils devinrent hérétiques comme les hérétiques de Chi’a, Ismailiyya, Karamîtî et Bâtınî. Ils ont quitté le chemin droit des savants Ahl-i sunna et de hadith et de Fudayl bin Iyâd, un personnage de tasawwouf ahl-i sunna. D’une part, ils ont occupé avec la philosophie et d’autre part, ils ont lutté contre les groupes Mutézila et Kuramiyya. Les gens de tasawwouf se divisent en trois groupes. Les premiers sont des gens de hadith et de sunnat. Les seconds sont de ceux de bid’at comme le groupe Kuramiyya. Les troisièmes sont ceux qui suivent les livres “İhvan-ul-safâ” et les paroles d’Abul Hayyân. Ibni Arabî, Ibni Seb’în et les semblables ont modifié les paroles des philosophes en forme de celles des gens de tasawwouf. Dans le livre d’Ibni Sina (Avicennes), nommé “Ahirul-icharat alâmakamil arifîn”, il y a beaucoup d’expressions pareilles. Imâm-ı Ghazali aussi a écrit de telles choses dans ses livres, par exemple, dans ses livres intitulés “Al-kitabul-madnûn” et “Michkat-ul-anwâr”. Même, son ami Abu Bakr Ibnul-Arabi l’avait averti sur quoi il était tombé dans la philosophie et il avait travaillé à le sauver mais il n’avait pas pu réussir. D’autre part, Imâm-ı Ghazali avait dit que les philosophes étaient des infidèles. A la fin de sa vie, il a lu “Buhârî”. Il y a eu aussi de ceux qui dirent qu’il a renoncé à ses écrits-là. Et certains ont dit que tels écrits avaient été écrits pour calomnier Imâm-ı Ghazali. Sur ce sujet, les rumeurs sont nombreux. Muhammad Mâzeri, l’un des savants Maliqî, élevé en Sicile et Turtûchî, l’un des savants d’Andalousie et Ibn-ul-Djewzi et Ibnu Ukayl et les autres ont dit beacucoup de choses”. Les paroles ci-dessus d’Ibni Teymiyya montrent clairement ses mauvaises pensées contre les savants Ahl-i sunna. Il médit tellement même les grands d’Ashâb-ı kirâm (Compagnons). Il a qualifié ainsi plusieurs savants ahl-i sunnat d’être déviés. En ce moment-là, il a médit Hadrat Abu’l Hasen-ich-Châzilî, le grand walî, le plus éminent des sages, à cause de ses livres intitulés “Hizbu-ul-kebir” et “Hizb-ul-Bahr”. Les savants de son temps ont unanimement déclaré qu’il était faciqe et ahl-i Bid’at, parce qu’il avait abaissé, avec des mots laids les grands de tasawwouf comme Muhyîddun Ibn’ul Arabî, Omar Ibn-il-fârıd et Ibn’u Seb’în et Halladj Huseyn bin Mânsur. Il y eut des savants qui avaient prononcé son infidélité. [Abdulganî Nablusî, le profond savant islamique, a écrit aux pages 363 et 373 de son livre “Al-Hadikat-un-nédiyya” les noms de ces grands hommes de tassawwouf et a déclaré qu’ils étaient des walîs et ceux qui les médisaient, étaient des ignorants et des négligents.] İl avait dit dans la lettre qu’il avait écrit à Ibni Teymiyya, en 705 de l’Hégire [en 1305]: “Ô mon frère de religion, qui te crois comme un grand savant et l’imam de son temps! Je t’avais aimé pour la satisfaction d’Allah. Je désapprouvais les savants qui se sont opposés à toi. Mais, je suis étonné quand j’ai entendu tes paroles qui n’étaient pas conformes avec aimer. Est-ce qu’un homme raisonnable a de doute sur le commencement du soir, quand le soleil est couché? Tu avais dit que tu étais sur la bonne voie et tu faisais “Amr-i bil ma’ruf” et “Nehy-i anil-munkar”. Seul Allâhu ta’âlâ sait ton intention et ton but. Mais, la sincérité se manifeste dans les conduites, dans les actions de l’homme. Tes actions déchirent le rideau de ta parole. En suivant ceux qui vivent d’après ses passions sensuelles et ceux qui ont des paroles défectueuses, tu as blasphémé non seulement tes contemporains mais aussi tu as qualifé les morts avec les mots d’infidélité. Comme s’il n’était pas suffisant, tu as médit aussi Ashâb-ı kirâm et leur éminent après avoir attaqué ceux qui sont venus après Séléphi Salihîn. Peux-tu imaginer ton état quand ces grands exigeront leurs droits au jour du Jugement Dernier? Sur le minbar (chaire) de la mosquée de Djami’ul-djebel, à Salihiyya, tu as prononcé que Hadrat Omar avait des paroles pleines d’erreurs et de malheurs. Quels étaient ces malheurs? De quel malheur as-tu entendu de Séléphi Salihîn. Tu as dit que Hadrat Ali avait plus de trois fautes. Si Hadrat Ali en a, as-tu une parole vraie? Dès maintenant, je prends de front contre toi. Je travaillerai à protéger les musulmans de ta malfaisance. Parce que ta fureur à dépassé la mesure. Tes tortures sont parvenus à tous les morts et vivants. Les musulmans doivent éviter ta malfaisance”.

Tadjuddin-us-Subki a démontré, ci-dessous, les sujets sur lesquels Ibni Teymiyya s’est séparé de Séléphe-i Salihîn:

1– “Le fait de divorce (talaq) ne se réalise pas. Il faut la pénitence de serment” dit-il. Mais, aucun des savants islamiques avant lui, n’a pas communiqué qu’il fallait la pénitence de serment.

2– “Le divorce prononcé pour une femme à menstrues ne sera pas valable. Le divorce fait à une femme même dans le cas propre n’est pas valable, non plus”, dit-il.

3– Il dit qu’il ne faut pas accomplir postérieurement une prière quittée sciemment et intentionnellement.

4– “Il est mubâh (licite) pour une femme en cas de règle de faire le tawaf autour de Kaaba. Cependant il ne faut pas la pénitence (kaffaret)”, dit-il.

5– Il dit que le talaq en trois deviendra un. Cependant, il avait dit, il y a des années, que “idjmâ-ul-muslimîn” (consensus des savants) n’était pas comme cela.

6– Il dit que les taxes qui ne sont pas convenables au chârî’at, sont halal (permis) pour ceux qui les exigent.

7– “Quand les impôts ont été pris du commerçant, ceux-ci prendront le lieu de zékat, quand même il n’y eut pas l’intention”, dit-il.

8– Il dit que si une souris meurt dans l’eau, l’eau ne sera pas sale (nadjas).

9– Il dit qu’il est permis pour celui qui est en cas d’impureté (djanâbate, djunoube), de faire la prière surérogatoire pendant la nuit sans prendre l’ablution complète (le Gossal).

10– “Il ne faut pas estimer les conditions d’un wakf (fondation pieuse). Ce qui a été fait des oeuvres pieux pour les Chafiîtes, sera dépensé pour les Hanéfites” dit-il.

11– “Quelqu’un qui ne suit pas l’idjma-ul-ummat ne sera pas infidèle et pécheur” dit-il.

12– “Allah, Le Très,Haut, est “Mahall-i Havadis” et Il est fait de la composition des molécules” dit-il.

13– “Le Qur’ân al-karîm a été créé dans le personnage d’Allâhu ta’âlâ”, dit-il.

14– “l’Univers, c’est à dire toutes les créatures, est éternel avec son genre propre” dit-il.

15– “Allah, Le Très-Haut, est obligé de créer les bonnes choses”, dit-il.

16– “Allah a Son corps, Sa place. IL change de place et IL est de la grandeur de l’Arsh”, dit-il.

17– Il dit: “l’Enfer n’est pas éternel, à la fin il s’éteindra”.

18– Il nie l’innocence des Prophètes.

19– Il dit que Raçoûlullâh n’a pas de différence des autres gens. Il n’est pas djaiz (permis) de prier en le rendant l’intermédiaire.

20– Il dit qu’il est un péché d’aller à la ville de Médine en portant l’intention de visiter Raçoûlullâh “sallallahu aleihi wa sallam”.

21– Il dit qu’il est aussi haram (défendu) d’y aller pour demander son intercession (chafâate).

22– Il dit que les mots de l’Evangile ou de la Torah ne sont pas changés, mais leur sens est changé.

Quoique certains savants eussent dit que ceux qui sont cités ci-dessus n’étaient pas les paroles d’Ibni Teymiyya, il n’y a personne qui nie ce qu’il avait dit qu’Allâhu ta’âlâ a Sa place et qu’IL est composé des molécules. Cependant, on a unanimement communiqué qu’Ibni Teymiyya avait beaucoup de connaissance, de grandeur de piété. Quelqu’un qui a de connaissance, de fıqh, de science, de justice et d’équiété doit bien étudier quelque chose et puis décider avec prudence. Surtout, quand on décide l’infidélité, l’apostasie, la déviation et l’assasinat d’un musulman, il faut bien examiner et agir précautionneux. Le passage pris du livre “Fatawel-hadisiyya” d’Ibni Hadjer-i Mekkî s’est achevé ici.

A présent, il y a la mode d’imiter Ibni Teymiyya. On défend ses écrits erronés et on publie ses livres, surtout son livre “Vâssıta”. Le livre “Vassıta” est, d’un bout à l’autre, plein des opinions qui ne correspondent pas avec le Qur’ân al-karîm, les hadiths et Idjma-i ummat. Il cause de grande dissension et discorde entre ceux qui le lisent et il rend les frères l’ennemi l’un de l’autre. Les Wahabites en Inde et les ignorants hommes de religion dans les autres pays islamiques, tombés dans leurs pièges l’ont fait le porte-drapeau pour eux-mêmes et l’ont appelé avec les noms comme “le grand mudjtehid”, “Cheyl-ul-Islâm”. Ils embrassent ses idées aberrantes, ses écrits corrompus, en les estimant comme la religion, la foi. Pour cesser ce courant tragique qui détruit l’Islâm de l’intérieur, il faut lire les livres précieux qui le refusent et qui le réfutent avec les documents des savants Ahl-i sunna. Parmi ces livres précieux, le livre intitulé “Chifâ-us-sikâm fîziyârati-hayril-anâm” écrit par Takıyyuddîn-us-Subkî, le grand imâm, profond savant détruit les idées corrompues, anéantit les corruptions, les séditions d’Ibni Teymiyya et prouve son abstination. Il empêche la propagation de ses muavaises intentions, de ses croyances erronées. Ce livre précieux a été publié en langue arabe, en offset, par “Hakîkat Kitabevi” à Istanbul.

 

SOYONS “BON”, FAISONS TOUJOURS DU BIEN!

Allâhu ta’âlâ aime l’homme qui est bon. Celui qui essaie d’avoir la satisfaction d’Allâhu ta’âlâ est appelé “Sâlih”, ou, “bon”. Celui qui a eu la satisfaction d’Allâhu ta’âlâ est appelé “Walî”, ou au pl. “Awliyâ” [Saint, Elu]. Le Walî qui s’efforce pour que les autres aussi soient “bons” est appelé “Murchide”. Il faut être bon envers Allâhu ta’âlâ ainsi qu’à notre Hadrat Prophète et qu’à tous les êtres humains pour être un homme bon. Quiconque qui n’a pas l’un de ces trois bontés, ne peut pas être appelé “bon”. Etre bon envers Allâhu ta’âlâ signifie croire qu’IL existe, et qu’IL est unique et qu’IL a créé tout, a fait tout. C’est Lui seul qui veut, qui crée et qui fait exister tout ce que font tous les hommes, tous les êtres vivants, toutes les matières, tous les corps et toutes les forces inanimés. Etre bon envers Muhammed aleihissalâm signifie croire et “avoir la foi” qu’il était le Prophète d’Allâhu ta’âlâ, qu’il était le supérieur, le plus grand et le plus estimé de tous les Prophètes et de tous les êtres humains et qu’il parlait, à chaque parole, de la part d’Allâhu ta’âlâ et lui obéir le suivre. Ses paroles bénies sont appelées “Hadîth-i sharif”. Il faut apprendre bien ses paroles, ses conduites, ses bonnes moeurs, ses actes et ce qu’il a estimé bon ou mauvais pour pouvoir lui croire et le suivre. C’est à dire, il faut de la “science” (ilm).

Les connaissances nécessaires pour un musulman sont appelées les “sciences islamiques”. Les connaissances islamiques se divisent en deux parties. Celles-ci sont: les “connaissances religieuses” et “connaissances scientifiques”. Les connaissances religieuses aussi se divisent en deux: “Connaissances corporelles” et “connaissances de foi”. Les connaissances corporelles concernent les [fard], choses utiles et nécessaires de faire, et les [haram], choses mauvaises et interdites de faire. Les connaissances religieuses ont été communiquées par Muhammad aleihissalâm. Celles-ci sont appelées l’“Islâm”. Les connaissances corporelles sont appelées “Ahqâm-ı ilâhiyya” ou “connaissances de charî’at”. Les savants qui ont bien appris et bien enseigné l’Islâm et qui l’ont expliqué dans leurs livres sont appelées “les savants Ahl-i sunna”. Les savants Ahl-i sunna ont pris ces sciences du “Qur’ân-al karîm” et des “Hadith-i sharîf”, et ils n’y ont pas ajouté leur propre opinion. Ceux qui y ont ajouté leur propre compréhension et opinion sont appelés “ahl-i Bid’at” ou “réformistes en religion”, c’est à dire, hérétiques ou déviés. Les savants Ahl-i sunna sont des murchides qui se sont élevés au niveau d’”ijtihâd”. Ils ont aussi les connaissances scientifiques existant à leur époque.

Quiconque qui est présent en compagnie (suhba) d’un Murchid-i kâmil (guide sprituel) et qui entend les connaissances de charî’at apprend le charî’at et ainsi qu’il a de lumière (Nour) qui se répand du coeur béni de celui-ci. La profusion de ces lumières est appelée “fayz” (l’abondance, le progrés, résultat heureux). De même que le soleil répand toujours des lumières que nous voyons, il répand aussi des rayons que nous voyons, il répand aussi des rayons que nous ne voyons pas et appelés “rayons ultraviolets” ou “rayons infrarouges”. Il y a aussi des rayons “Laser”, des “Rayons Röntgen”, “Rayons cathodiques”, “Rayons de la Mort”, lesquels nous ne pouvons pas voir. Ils ont des sources qui les produisent. Il y a aussi de rayons invisible que jaillissent toujours du coeur béni de Raçoûlullâh. Ces rayons, ces lumières sont appelés “Nour”. Les coeurs d’Ashâb-ı kirâm, c’est à dire, de ses compagnons, ont eu suffisamment de ces lumières au fur et à mesure de leur capacité et de leur compétence. La compétence de quelqu’un est à mesure de son obéissance au charî’at. Chacun d’Ashâb-ı kirâm était un savant Ahl-i sunna. Chacun a eu des lumières et des profusions arrivés chez lui-même dans la mesure de quantité de sa foi et de son amour pour Raçoûlullâh. Comme Abû Bekr-i Sıddîq avait plus de foi et d’amour que les autres, il a eu plus de fayz que les autres. Aimer quelqu’un veut dire qu’aimer ceux qu’il aime, et que ne pas aimer ceux qui le tourmentent, et que le suivre dans toutes ses affaires et que rendre des services. Le coeur humain est comme le corps phosphorescent. Il émet les lumières qu’il reçoit. Les lumières émises par les coeurs d’Ashâb-ı kirâm sont entrées dans ceux des amants par l’intermédiaire de Tâbi’în. Tellement, les amants de chaque siècle ont appris le charî’at par leur murchide ainsi qu’ils ont reçu de la fayz.

Si quelqu’un a le coeur rejoint au celui de son murchide et aux fayz arrivées de Raçoûlullâh, il renforce sa foi. Son obéissance au charî’at et ses pratiques d’ibâdat deviennent faciles et doux. Son nafs (son âme charnelle) renonce à commettre des péchés et avoir de mauvais désirs. Quoique son aql (l’intelligence) soit occupée du commerce, de l’agriculture, du gain permis, de la science, de l’art, du droit, du jihâd, de l’astronomie et des autres affaires mondaines, et bien qu’il résolve les problèmes des autres, son coeur n’en a aucun de ceux-ci. Il fait ses prières, tout et toutes les bienveillances parce qu’Allâhu ta’âlâ a ordonné de les faire. Il n’a aucun autre intérêt. Il reçoit dans le coeur des connaissances sprituelles. Sayyid Abdulhakîm-i Arwâsî “rahmatullahi aleih” était un tel murchide. Ses réponses données sur les connaissances de foi et de fıqh et sur toutes les professions et sur toutes les sciences étaient admirées par tout le monde. Les connaissances religieuses et scientifiques acquises par étudier sont appelées “ilm” (la science). Les connaissances arrivées au coeur du murchîde sont appelées “Suhuhûd” ou “Ahwâl”. Shuhûd d’Allâhu ta’âlâ lui-même et de Ses Attributs est appelé “ma’rifat”. Ma’rifat d’Allâhu ta’âlâ, c’est comprendre qu’il n’existe rien autre que Lui, et que âlam, c’est à dire, toutes les créatures, ne sont pas existantes, et qu’elles ne sont que d’apparences comme sur le miroir. Ma’rifat de ses attributs signifie comprendre qu’ils ne ressemblent à rien. Ces deux ma’rifat sont appelés “Ma’rifat-ullah” ou “Fanâ-fillah” [V. Glossaire]. Celui qui possède cette connaissance (ma’rifat) est appelé “Ârif” [voir ce mot]. Ârif, le connaissant, ne peut faire de mal à personne. Il fait taujours de la bienfaisance à tout le monde. Il devient un préféré d’Allâhu ta’âlâ et un murchide. Il émane soit les connaissances de charî’at, soit de la fayz. Les sciences émises par lui ne sont pas appelées “murchide”. Murchide, c’est celui qui émet la science. C’est à dire, le murchide signifie un “parfait homme”. C’est un musulman perfectionné utile à tout le monde, à sa patrie, à son peuple. Pour recevoir de fayz de murchide, il faut connaître bien le charî’at et le suivre. Par exemple, si une femme veut suivre le charî’at, il faut qu’elle se recouvre la tête, les cheveux, les bras, les jambes qund elle sort dehors, et qu’elle ne les montre aux hommes étrangers et qu’elle se recouvre toutes les parties de son corps autre que le visage et les mains. Celui qui ne suit pas le charî’at ne peut pas recevoir de fayz. Et, il est communiqué aussi qu’il pourrait aller à l’Enfer, s’il n’avait pas de tawba (conversion, le retour à Allâhu ta’âlâ; résipiscence). Il faut comprendre bien la perfection du murchide, lui croire et l’aimer tellement pour que le coeur ait de ces fayz. Celui qui l’aime tellement, possède ces fayz quand il lit ses livres aussi. Quelqu’un qui a eu la capacité de recevoir de fayz en étant en compagnie (ou suhbat) de murchide ou en lisant ses livres, peut en recevoir aussi quand il fait du “râbıta” (lien) du loin au murchide, c’est à dire quand il se rappelle de son visage, quand il l’imagine le visage. Il en recevra aussi quand il aura visité les tombeaux des murchides de diverses époques.

GLOSSAIRE

abad (opp. azal): la pré-éternité.

’âbid: l’homme pieux.

abrâr: les justes, autre degré de la hièrarchie des Saints.

Abû Bekr-ı Sıddık (radiallahu anh): Premier Calife de l’Islâm.

Ach’arî: L’une des deux sectes conformistes en foi.

adab: la bienséance dans le comportement avec Allâhu taâlâ et avec autrui.

adhan: l’appel à la prière.

adilla-i char’iyyâ: Les quatres sources où se basent les règles de l’Islâm; Le Livre (Qur’ân al-karîm) la Sunna, qıyâs al-fuqahâ et ijmâ al-umma.

ahl: peuple, membre.

Ahl-i Bait: Les proches parents de Raçoûlullâh.

Ahl-i sunna (wâ jamâ’at): Les bons musulmans qui suivent sahâbatal-kirâm (Compagnons de Muhammad aleihissalâm). Ils sont appelés aussi les Musulmans Sunnites. Un musulman d’ahl-i sunna s’adapte à une de quatre madhhabs. Elles sont Hanefite, Mâlikites, Chafi’ite et Hanbalite.

ahkâm: principes, essentiels règles.

ahkâm al-char’iyya: principes de l’Islâm.

akhira: la vie dernière, future, par opposition à la vie de ce monde.

âlam: le monde, celui d’ici-bas et celui de l’au-delà (les deux mondes).

’âlim (pl.ulamâ): savant en Islâm; savant en matière religieuse (ou scientifique).

allâma: érudit, savant de haut degré.

amîr: commandant, gouverneur.

Amîr-al-Mu’minîn: Calife des musulmans.

Amr: les commandements positifs divins.

Ansar: Compagnons de Raçoûlullâh “sallallahu aleihi wa sallam” qui étaient à Médine ou à proximité.

aql: l’intelligence, la raison.

’ârıd (pl. awârid): ce qui survient inopinément, pouvant engendrer le trouble et distraire l’attention.

’ârif: le connaissant.

’asl (pl. usûl): principe, origine.

awliyâ: saint musulman.

âyat: verset du Qur’ân al-karîm.

azal (opp. abad): la post éternité.

Bani Israil: les enfants d’Israel.

baqâ’: la subsistance, notion corrélative à annéantissement (fanâ) et suggérée comme lui par le Qur’an al-karîm.

bassar: la vue.

bassîra: la clairvoyance.

bâtin: Ce qui est intérieur, caché par opposition à ce qui est extérieur, manifeste (zâhir).

bid’a(t): dogmes religieux erronés qui n’existent pas dans les quatre sources de la religion et qui furent exposés après la quatrième. Tous les bid’ats sont hérétiques, déviés.

bidâya (pl. bidâyât): début, commencement.

chahada: profession de foi, témoignoge, martyre.

Chi’ite: secte hérétique.

Chafâ’at: intercession.

Charh: commentaire.

Charî’at: la Loi divine, révélée dans le Qur’an al-karîm, complétée par la Sunna et le consensus de la Communauté, qui régit la vie de tout bon musulman. Sa pratique est la base de toute vie spirituelle qui pour être authentique et féconde, droit unir indissolublement charî’at et haqîqa.

chirk: l’associationnisme, péché majeur contre l’unicité divine.

chubha: le doute et aussi ce qui est de licite douteuse, dont on doit s’abstenir.

chukr: la gratitude.

dalâla(t): hérésie.

dhât: l’essence, par opposition aux attributs (siifât).

dhikr: se rappeler Allâhu ta’âlâ, avoir Allâhu ta’âlâ présent à l’esprit et au coeur.

dunyâ: Ce bas monde, par opposition à âkhira.

emân: (voir amn).

façiq: pécheur.

fanâ: l’anéantissement, notion corrélative à la subsistance (baqâ) et suggérée dans le Qur’an al-karîm. C’est la disparition de tout ce qui n’est pas Allah, non par sa destruction, mais par la prise de destruction, mais par la prise de conscience de son inconsistence.

faqîh (pl. fuqahâ): savant, âlim en fıqh.

faqr: la pauvrété.

fard: obligation; précepté religieux prescrit formellement aux croyants; choses qu’Allâhu ta’âlâ ordonne clairement dans le Qur’an al-karîm.

fath: l’un des cent quatorze chapitres du Qur’an al-karîm.

fatwa: sentence juridique ou religieuse donné par une autorité religieux.

fıqh: science de Droit Religieux Islâmiques; connaissances qui indiquent ce qu’il faut faire et ce dont on doit se méfier; les commandements et les interdictions.

firâsat: la sagacité.

fitna: la tentation.

fur’û-i din: branche des connaissances religieuses; ibâdat que l’on doit rendre avec le coeur et le corps.

futuwwat: la générosité du coeur.

gazâ: guerre sainte.

ghaflat: la négligence, l’insouciance.

ghayb: l’Invisible.

ghayba: l’absence.

ghusl ou gossal: ablution de tout le corps.

Hadîth: ensemble de traditions sur Raçoûlullâh constituant une loi de tradition orale.

hadj: pélérinage à la Mecque.

hadra: la présence.

hâl: l’état mystique, imprévisible et instable, caractéristique des initiations divines dans la voie passive.

halâl: ce qui est licite.

haqîqa: la Réalité.

harâm: action ou quelque chose défendues de faire par la religion; ce qui est illicite.

Haqq: le Réel, Allâhu ta’âlâ.

hanafite: quelqu’un qui suit la madhhab établie par Imâm-ı a’zam Abu Hanîfa, l’une de quatre école du droit musulman sunnite.

hayâ: la pudeur.

hayât: la vie.

Hédjaz: Région sur la péninsule arabe.

hidjrî: de l’Hégire.

hijâb: le voile.

hikmat: la sagesse.

himmat: la préoccupation.

houlûl: habitation divine dans l’âme.

hubb: l’amour.

hujja: la preuve, l’argument.

ibâda(t): culte qu’on doit pratiquer du coeur ou avec le corps.

ibâra: l’expression clair et adéquate.

ihsân: le bien-agir.

ijmâ’: unanimité, consensus.

ijmâ’al-ummat: consensus de la Communauté.

ijtihad: le fait de faire effor; capacité à comprendre les sens cachés, tels que les commandements, interdictions dans le Qur’an al-karîm; un effort personnel de réflexion.

ikhlâs: la sincérité; la qualité, l’attention ou l’état de faire tout seulement pour l’amour d’Allah.

ilâhi: divin.

ilhâm: l’inspiration.

ilm (pl. ulûm): la science, qui repose sur des preuves et enlève l’ignorance.

’imâm: celui qui a pour mission d’éclairer et de guider les autres.

imâm de madhhab: nom donné aux docteurs sunnites qui fondèrent les quatre école-juridiques de l’Islâm.

îmân: foi, croyance en tout ce qu’Allâhu ta’âlâ nous a ordonné croire par l’intermédiaire de Son Prophète bien-aimé (sallallahu aleihi wa sallam).

irâda: la volonté.

i’tiqâd: foi, croyance.

ittilâ: l’information.

jamâ’a(t): communauté; tous les croyants dans une mosquée.

Jibrîl: l’Archange Djébráil (Gabriel) alaihissalam.

jihâd: le combat, la guerre sainte contre les ennemis de l’Islâm, l’âme charnelle et le démon.

jizya: tribut, impôt payé par les non-musulmans.

kachf: le dévoilement.

kâfir: infidèle, incrédule.

kalâm: théologie; Parole.

kalîmullah: Celui qui entend la parole d’Allâhu ta’âlâ.

Kâmil: parfait.

kamâl: perfection, exellence.

karâmat: l’honneur dont Allâhu ta’âlâ gratifie.

khâliq: Créateur.

khoutba: sermon de Vendredi.

Khalq: nom collectif désignants les hommes, créatures d’Allâhu ta’âlâ.

Khuchû: l’humilité.

Khuluq (pl. akhlaq): le cractère, les bonnes moeurs.

Khurûj: Exode.

Khusûma: la querelle.

madhhab: Ecoles juridico-islamiques.

makrûh: action, chose interdite de faire par les hadiths.

ma’nâ: le sens, la signification, ce que l’on vise.

maqâm: la demeure, la station.

ma’rifâ: la connaissance, qui n’est pas une gnose résérvée à une élite.

masjid: la mosquée.

Masjidal-Harâm: la grande mosquée à la Mecque.

Masjid-an-Nabawî: mosquée à Médine.

ma’siyya: la désobéissance aux commandements d’Allâhu ta’âlâ.

médressa: collège islamique.

minnat: le bienfait, la faveur d’Allâhu ta’âlâ.

Mi’râdj: L’ascension de Raçoûlullâh.

misk: la plus agréable odeur.

Mizân: balance, au jour du jugement dernier.

mubâh: action ou chose ni ordonnée ni défendue de faire.

muchrik: polythéiste, idolâteur.

mudarris: professeur, enseignant à l’université ou au médressa.

muftî: docteur de la loi musulmane.

muhâjir: l’homme qui devint musulman à la Mecque avant d’être capturé.

muhâsaba: l’examen de consience.

mu’djiza: le miracle des Prophètes “alaihimussalâm”.

mudjtahid: le grand savant capable de faire l’idjtihad.

mu’min: croyant, musulman.

munafıq: hypocrite.

murtad: renégat.

mu’tazila: l’une des sectes égarés de l’Islâm.

Nabî: Prophète.

nâfila: prière surérogatoire.

nafs: l’âme charnelle.

namaz: (salât); la prière rituelle faite cinq fois par jour.

nasîha: le bon conseil qu’on doit donner à l’autrui.

nass: terme général pour un âyat ou hadith.

na’t: la qualification, la qualité, la description.

nihâyat: la fin.

nikah: l’acte de mariage islamique.

ni’mât: la faveur divine, la grâce, le bien.

nubuwwat: Prophétie.

qader: destin.

qadîm: éternel.

qalb: le coeur.

qıyâs: analogie.

qiyâs (al fuqahâ): conclusion faite par un mujtahid en comparant une affaire non-précise à celle qui est citée clairement par les nass ou ijmâ.

qiyâs-ı mantıqî: syllogisme.

quds: la sainteté.

Quraiche: Communauté Arabe de Quraiche, les ancêtres de notre Prophète “sallallahu aleihi wa sallam”.

qurb: la proximité.

Rabb: Seigneur, Créateur, Eternel; Allâhu ta’âlâ.

Raçoûl: Envoyé; Messager d’Allâhu ta’âlâ.

Raçoûlullâh: Muhammed alaihissalâm; le Prophète d’Allah.

rak’at: unité de salât.

ri’âya: la vigilence.

rida: la satisfaction.

riyâda: mortification de sensualité, sensualité.

rûh: l’esprit.

rukhsat:la dispense, dont on n’use que par tiédeur.

sabab: les causes, les moyens.

sabr: la constance.

sadjda: prosternation faite dans la prière rituelle.

salât: prière rituelle.

sawab: récompense.

sayyîd: un descendant de Hadrat Husein, le petit-fils de Raçoûlullâh.

sidq: la vérité, la véracité.

Sirât: Pont au jour du Jugement Dernier.

sourate: chapitre du Qur’an al-karîm.

suhba: la compagnie.

Sunna: la tradition de Raçoûlullâh.

Surûr: la liesse.

tâ’at: l’obéissance.

tafsîr: livre, science d’interprétation du Qur’an al-karîm.

talfîk: l’unification.

taqwin: Génesis (l’Ancien Testament).

taqwâ: la piété.

taslîm: la soumission totale.

tasniya: Deutéronome dans l’ Ancien Testameent.

tawadu: la modesite.

tawakkul: s’appuyer sur Allâhu ta’âlâ.

tawba: la conversion, retour à Allâhu ta’âlâ.

tawhid: la profession de foi monothéisme, l’unification.

tasawwouf: soufisme ou mysticisme défini par l’Islâm.

ta’zîm: la révérence.

’ubûdiyya: le servage, la condition de serviteur.

umma’t: communauté, peuple.

usûl-i din: la science qui concerne l’apprentissage des connaissances principales de la religion, les règles religieuses, méthode.

wahdaniyya: l’unicité.

wahy: révélation faite à un Prophète par Allâhu ta’âlâ.

wajd: l’extase.

wajîb: le nécessaire.

walî (pl. awliyâ): le saint, celui qu’Allâhu ta’âlâ a pris en charge et placé sous sa protection spéciale.

waqf: fondation pieuse à laquelle sont attribués des revenus destinés à en assurer le fonctionnement.

waqt: l’instant.

wara: le scrupule.

wilâya (pl. wilayât): la sainteté.

wujûd: la découverte, le fait de trouver, par opposition à la recherche (talab); existence.

wajibul wujûd: l’Etre Nécessaire.

yaqîn: la certitude.

zâhir: ce qui est extérieur, manifeste, par opposition à caché (bâtin).

zakât: le quarantième des biens de l’homme que l’on devrait faire don aux pauvres.

azal (opp. abad): la post éternité.

zındîq: renégat, païen.

zuhd: le renoncement.

Ya’djdj et Ma’djudj: Il est écrit dans le Qur’an al-karîm que ya’djudj et ma’djudj étaient deux peuples méchants qui, à l’époque très ancienne, restèrent derrière une muraille et qui se répandront sur terre vers la fin du monde. Considérant que les recherches archéologique ont trouvé des cités enfouies sous terre et des fossîles marins sur les cimes des montagnes, cette muraille ne doit pas être à l’air libre et ces peuples ne doivent pas être nombreux aujourd’hui. On peut penser le fait que, de même que des milliers de millions de gens d’aujord’hui sont issus de deux personnes, de même ces peuples se répandront sur terre se multipliant à partir de quelques personnes et personne ne sait où sont ces personnes.

 

 

Notre Prophète “sallallahu aleihi wa sallam” a communiqué: “La personne qu’Allah le Très-Haut apprécie le plus, c’est celle qui apprend sa religion et qui l’enseigne aux autres. Apprenez votre religion de la bouche des savants islamiques!”

Celui qui ne peut pas trouver un vrai savant doit étudier les livres des savants Ahl-i sunna et essayer de les propager. Un musulman qui a de la connaissance, de la pratique et de la sincérité s’appelle “savant islamique”. Si l’une de ces trois particularités n’existe pas chez quelqu’un qui fait semblant de savant est appelé “bigot ou religieux malfaisant”. Le savant islamique est le gardien de la religion, mais le bigot est le collaborateur du Satan[1].

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[1] La connaissance qui n’est pas acquise avec sincérité pour la pratiquer n’a aucune utilité. (Hadika). V.1. page 366 et 367 et (Maktubât) volume 1. lettres 36, 40, 59 et 157.